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Explication de Texte Bergson les deux sources de la morale et de la religion 1932

Publié le 29/11/2013

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bergson
Le texte de Henri Bergson a pour thème principal la distinction de l’homme de l’animal. Le problème posé prend la forme suivante: si l’homme est un animal à part entière, qu’est ce qui le différencie des autres êtres vivants? L’expression à part entière renvoie à l’idée que l’homme fait partie du même rang ou de même niveau que les autres dans sa globalité. C’est ce que Bergson tient à démontrer dans ce texte, extrait de son ouvrage Les deux sources de la morale et de la religion. En effet, la thèse principale de ce passage est que l’homme est un animal qui se différencie des autres de part sa conscience et de part son intelligence. Ces deux qualités sont propres à l’homme. Il est donc possible d’articuler ce texte en deux parties distinctes. Dans un premier temps, le philosophe détermine la nature de l’homme en disant que “L’homme est le seul animal dont l’action soit mal assurée”. Bergson démontre avec le groupe de mot “mal assuré” que l’homme est déteneur de conscience. Puis dans un second temps le philosophe, nous montre que l’homme en plus d’être doté d’une conscience, est doté d’intelligence. L’auteur définit l’intelligence comme une “double imperfection”. L’intérêt philosophique de ce texte est de nous inviter à un puissant effort de réflexion pour enfin saisir la spécificité humaine. On s'intéressera donc a la spécifité humaine dans la conscience de l’homme puis nous verrons que la cause ou la source de cette spécificité est en realité l’intelligence humaine.     Bergson dans la première partie de son texte, utilise un paradoxe avec les termes “action mal assurée”. Une action est un exercice de sa capacité d'agir, par opposition à la pensée ou la parole. L’homme lui est supposé être dominateur, efficace et évidemment supérieur. Or Bergson ici affirme que l’action des hommes est mal assurée, cette affirmation a donc une tendance assez paradoxale compte tenu des préjugés qui s’imposent. On observe une déficience par rapport a l’action animale qui elle, est supposé être parfaite. L’action animale parfaite ou l’action bien assurée des animaux peut s’illustrer avec l’exemple des oiseaux qui fabriquent leur nids tous seul. Le faite que les oiseaux cherchent des éléments propice à la fabrication de leur nids montre qu’ils maîtrisent le « ha...

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