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Face à la nécessité du travail, y a-t-il encore une place pour la liberté ?

Publié le 22/02/2012

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travail
De nombreux mythes font état d'un âge d'or au cours duquel le travail n'existait pas encore, chaque homme pouvant faire ce qui lui plait et donc en quelque sorte être libre, libre de sa pensée de ses actes, de ses dires. La nature lui fournissant directement ce dont il avait besoin pour vivre: nourriture, boisson, divertissement... C'est le cas dans la Genèse. Mais dans ce récit, après avoir gouté à la liberté, les Hommes sont condamnés par leur Créateur, suite à un péché, au malheur du travail: « à la sueur de ton visage tu mangeras ton pain ». Ici le travail devient donc obligatoire pour les hommes car sans lui, ils n'auraient plus de quoi manger, le liberté est donc entravée, car avant ils n'étaient pas obligé, n'avaient pas besoin, de travailler. Pour autant, en travaillant, l'homme, en même temps qu'il agit sur la nature extérieur et la modifie, il modifie aussi sa propre nature et développe les facultés qui y sommeillent. En accroissant ses capacités, ses connaissances, son savoir, sa compréhension du monde et des fait qui le régisse, ne devient-il pas plus libre? N'est-ce pas une certaine forme de liberté que de pouvoir se développer via le travail? L'homme aurait très bien pu renoncer au travail imposé par son créateur, mais il a choisit de travailler, et il était libre de ce choix. Dès lors, la liberté humaine est-elle limitée par la nécessité de travailler?
travail

« structure de la société et le mode de production.

Il faudrait donc que chacun puisse contrôler ses échanges avec lanature de manière rationnelle et non pas d'être dominer par une seule et même puissance aveugle.

Mais dans lemonde qui nous entoure, il faut bien que des patrons régissent nos activités.

Ces patrons ne sont pas pour autantlibre: ils doivent rendre des comptes à leurs actionnaires dans les cas des très grandes sociétés ou bien subvenir àleur propre besoin dans le cas des petites entreprises.

Notre liberté est faite de droits mais aussi de devoir.

On nepeut pas comme le dit le proverbe, « avoir le beurre et l'argent du beurre (et la crémière avec) » alors il fauttravailler pour pouvoir être libre.

Mais ce travail ne peut-il pas lui même nous rendre plus libre en nous permettant denous réaliser?En faite le travail nous permet peut être en grande partie d'être libre.

Lorsque l'on travail, on peut être considérécomme un esclave du patron, du maître, mais dès lors que celui ci nous donne cette tache, nous avons le pouvoir,la liberté.

Tout d'abord, la liberté de faire ou de ne pas faire ce travail mais aussi, en travaillant j'œuvre à latransformation de la nature, ou d'un objet et par cela, je devient maître de moi même.

L'idéal serait évidement den'être dépendant de rien ni {text:soft-page-break} de personne mais cela est une liberté abstraite.

En effet, laliberté suppose nécessairement la conscience de soi, ce pourquoi l'animal ne peut être dit libre puisqu'il n'a pasconscience de cette liberté.

De plus, la liberté n'est pas donnée, mais elle se conquiert.

En travaillant, la consciencede l'esclave prend conscience d'elle même, elle s'aperçoit alors, l'esclave prend donc conscience de lui de manièrelibre.

Son travail au service de l'autre est d'un coté, en lui même, une aliénation, mais en même temps, d'un autrecôté avec la refus de son propre désir, l'élaboration positive des choses extérieures par le travail, en ceci que parlui, le soi fait de ses déterminismes la formes de ses créations, et que dans son ouvrage il a la forme de lui mêmecomme réalité provenant des méandres de sa conscience, l'homme extériorise son individualité.

L'objet de son travailporte sa marque, et il se contemple dans cette objet comme homme et comme individus.

Son travail joue aussi unrôle social, car l'objet de son travail conviendra au besoin d'un autre être humain.De plus, en même temps que l'homme agit sur la nature il agit aussi sur lui même, modifie sa propre nature etdéveloppe ses capacités, et de fait devient plus libre.

Le travail fait passer l'homme de l'animalité à l'humanité, c'estdans le travail que se révèlent l'ingéniosité et les capacités humaines: « ce qui distingue les plus mauvais architectede l'abeille la plus experte, c'est qu'il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche » (KarlMarx).

Je peux certes considérer que le travail m'est imposé mais il me procure tout de même une maîtrise deschoses: je crée, je transforme, j'agis.

En travaillant en affrontant la résistance des choses qu'elles soientintellectuelles ou matérielles, je produits donc une œuvre qui me révèle ma propre liberté ou, tout au moins, un désirde liberté.

J'ai pris conscience que je pouvais être libre, même si le chemin est encore long pour être totalementlibre.

En agissant je deviens ainsi libre.L'opposition entre travail et liberté n'est pas une fatalité, ce n'est pas le travail en lui même qui est aliénant, et quinous prive de nos libertés, c'est la façon dont il est organisé.

Il n'est pas pénible de construire des voitures, il estpénible de les construire sans plaisir et en même temps de se sentir exploité: certaines marques de prestigesconstruisent entièrement leurs voitures à la main et les ouvrier en plus d'être fier de travailler pour cette enseigne,sont heureux de voir le fruit de leur travail, et se représente en quelque sorte dans celui-ci.

En travaillant, je perçoisun salaire qui me permet de choisir librement mes loisirs -encore faut-il qu'il soit suffisant pour payer ce do,t j'aibesoin- mais je serais encore plus libre si j'utilise se travail comme moyen de libération, comme si je travaillait dansmon jardin.

Karl Marx affirmait que le domaine de la liberté commence là ou cesse le travail mais la liberté necommence-t-elle pas là ou cesse celle des autres? La liberté humaine est bien plus limitée par l'utilisation qu'en fontcertains que par le travail en lui même.. »

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