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FAITS, LOIS, THÉORIES

Publié le 28/01/2012

Extrait du document

Nous avons vu, à propos du raisonnement, l'induction et les

problèmes qu'elle pose, ainsi que les problèmes logiques posés par

la preuve expérimentale. Nous avons vu, d'autre part à propos des

mathématiques, le problème des rapports des mathématiques et

de la physique ~ nous ne traiterons donc dans ce chapitre que les

autres sujets se rapportant aux sciences physiques.

Il est facile aujourd'hui de se rendre compte de la dialectique

permanente entre le fait perçu et la pensée réfléchie, va-et-vient

méthodologique caractéristique des sciences expérimentales.

« -m - L'expansion des sciences expérimentales.

De nouveaux champs se créent, de nouveaux domaines s'ouvrent : ainsi après l'astrophysique, l'astronautique ...

, après la mécanique, l'électronique et l'informatique ...

, après la géographie, la géophysique, l'océano­ graphie, la prospection des fonds abyssaux, le forage sous-marin, etc.

Et ce ne sont pas seulement des domaines de la connaissance qui s'ouvrent, ce sont aussi des domaines de la technique (qui pousse toujours plus loin la connaissance dont elle dérive) et des champs professionnels, c'est-à-dire des emplois, des métiers.

Ainsi est contredit à chaque instant le postulat néo-malthusien selon lequel les débouchés sont de plus en plus rares pour les étudiants sous prétexte que leur nombre augmente alors que le nombre des emplois serait fixe ou de progression plus faible.

Le monde de la science est en expansion, et aussi le nombre des rôles professionnels à remplir.

L'histoire des ouvriers tisserands en révolte en 1844 brisant les machines à tisser parce que ce progrès leur paraissait entraîner la suppression de leurs emplois nous parait aujourd'hui liée à une croyance stupide, et cependant la même peur gagne de nos jours les techniciens et les employés devant les progrès des nouvelles machines (automation ou remplacement des postes de travail par des machines auto-régulatrices et programmées) sans qu'ils s'aperçoivent (et sans qu'on leur dise) que ces mêmes progrès ouvrent un nombre bien plus important de postes de techniciens et d'employés.

Mais revenons au chercheur et à l'expérience en sciences, c'est-à-dire au point de départ de tout progrès.. »

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