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Faut-il croire en la science?

Publié le 17/12/2012

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« Croire en la science « c’est « tenir quelque chose de rationnel pour vrai, en dépit des preuves de son existence «; par définition quelque chose de rationnel est vrai alors nous pouvons dire que les termes « croire « et « science « sont opposés. A partir d’ici nous pouvons noter que cette affirmation comporte deux notions distinctes; la notion religieuse et la notion scientifique.Avons-nous raison de croire en la science? Nous allons donc étudier cette question en trois parties; la première partie traitera des aspects du positivisme, la seconde définira la science et la dernière distinguera la science de la croyance.   Le positivisme est né de Auguste Comte, un philosophe français du XIXème siècle. C’est un courant philosophique basé sur l’expérience scientifique; il considère que seule la connaissance de faits réels et vérifiés par l’expérience peuvent expliquer les phénomènes du monde sensible. Le positivisme affirme que l’esprit scientifique, par une loi invincible du progrès de l’esprit humain, va remplacer les croyances théologiques ou les explications métaphysiques. Cette loi est la loi des trois états. Elle consiste à énoncer trois états par lesquels l’être humain passe successivement; L’état théologique, qui est la manière adoptée par l’homme pour rechercher l’origine de chaque choses et phénomènes qui l’affectent, est elle-même divisée en trois phases. La première est le fétichisme, d’après Comte c’est « une tendance consistant surtout à attribuer aux êtres extérieurs une vie essentiellement analogue à la nôtre. « La seconde phase est le polythéisme, encore d’après Comte elle commence lorsque « la vie est enfin retirée aux objets matériels, pour être mystérieusement transportée à divers êtres fictifs, habituellement invisibles, dont l'active intervention continue devient désormais la source de tous les phénomènes extérieurs, et même ensuite des phénomènes humains. « Et enfin la dernière phase est le monothéisme, toujours d’après lui, lors de cette phase « la...

« universel, jusqu'alors presque insignifiant, de l'assujettissement nécessaire de tous les phénomènes naturels à des lois invariables.

»L'état métaphysique, qui désigne les encyclopédistes et les philosophes des Lumières. Comte leur reproche de raisonner à partir de supposition abstraite et métaphysique d'un contrat social établit par Rousseau, OEuvre qui a constitué un tournant décisif pour la modernité et s'est imposé comme un des textes majeurs de la philosophie politique, en affirmant le principe de souveraineté du peuple.Et l'état scientifique, où l'esprit humain comprend qu'on ne peut comprendre ni l'origine, ni la destination de l'univers. Après le positivisme scientifique apparait le positivisme religieux ou « la religion de l'humanité ».

Le positivisme religieux, différent de la première pensée de Comte, est fondé sur un culte des morts.

Etablit également par Comte, cette théorie fait abstraction de la recherche sur le sens de la vie, les origines et les fins de l'Homme, le bonheur, etc.

D'après lui, cette religion est constituée de « l'ensemble des êtres passés, futurs et présents qui concourent librement à perfectionner l'ordre universel.

» Nous pouvons dire que la science est le couronnement du savoir car la science ne s'applique pas qu'aux sciences humaines avec le positivisme,  elle s'applique aux mathématiques avec les sciences formelles, aux expériences avec les sciences empiriques, etc.  La science est l'étude relationnelle et méthodique du monde.

En tant que science fondamentale, elle vise à produire des connaissances.

En tant que science technologique, elle a pour but d'utiliser ces connaissances pour produire des objets ou des méthodes utiles aux activités humaines.

La science ne s'intéresse pas à l'origine des choses mais au comment elles fonctionnent.Dans la société actuelle la science est une connaissance scientifique positive qui repose sur des critères précis de vérification permettant une objectivité des résultats, en opposition, chez les Grecs, la science était à la fois éminente, c'est-à-dire que c'était un savoir supérieur, universelle, c'est-à-dire qu'elle s'opposait aux opinions particulières, et théorique, c'est-à-dire qu'elle différait des savoir faire pratiques.

Pour les Grecs la philosophie était cette science suprême nonobstant la philosophie des sciences, soit l'épistémologie, n'est pas une science car malgré la rationalité de ses arguments ils ne sont pas vérifiables et échappent au contrôle expérimental. Il existe plusieurs spécialités scientifiques, la. »

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