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Faut-il faire de la politique ?

Publié le 19/07/2009

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Faut-il faire de la politique ?

 

  • Politique :

du grec politikos, (de la cité). La politique recouvre tout ce qui a trait au gouvernement d'une communauté ou d'un Etat : l'art et la manière de gouverner ; l'organisation des pouvoirs ; la conduite des affaires publiques ; les actions prévues ou mises en œuvre par une institution, une organisation, un parti, un Etat, une entreprise, un individu, en vue d'atteindre un objectif préalablement fixé. Dans une démocratie, l'action politique est légitimée par le vote des citoyens.

Le sujet est construit sur l’interrogation « faut-il « qu’il va falloir élucider : s’agit-il d’une obligation, d’une nécessité, ou d’un devoir ? En fonction des différents niveaux d’interprétation, nous aurons probablement à affiner notre définition de la politique.

 

 

  • I.                   Le pouvoir politique n’est légitimé que par l’acte politique des citoyens
  • II.                Le philosophe ne se réalise que dans la cité
  • III.             C’est l’anthropologie même qui impose de prolonger la réflexion sur le domaine politique

 

 

 

 

 

« justes, fût-ce à leurs risques et périls.

Il s'agit de toute personne qui, du fait de sa position sociale, dispose d'uneforme d'autorité et la met à profit pour persuader, proposer, débattre, permettre à l'esprit critique de s'émanciperdes représentations sociales.

Si l'on suit cette définition, l'intellectuel n'est pas une institution récente : dès laGrèce antique des rhéteurs comme Gorgias ou Protagoras s'inscrivent dans cette démarche passionnelle de l'esprit.Mais, depuis l'Affaire Dreyfus, le mot intellectuel est utilisé plus précisément pour désigner quelqu'un qui s'engagedans la sphère publique pour défendre des valeurs.

Dans la continuité de Voltaire défendant Calas, c'est Émile Zolaet Octave Mirbeau s'engageant pour le capitaine Dreyfus, c'est Jean-Paul Sartre et Pierre Vidal-Naquet dénonçantla torture en Algérie, c'est Michel Foucault bataillant pour les droits des prisonniers et Pierre Bourdieu pour ceux deschômeurs, ou encore Noam Chomsky lorsqu'il stigmatise la politique étrangère des États-Unis.

C'est surtout Sartrequi a théorisé la proposition suivante : l'intellectuel doit être engagé.

Il est essentiel de comprendre l'engagement ausens sartrien comme un état de fait, lié à la condition humaine comme telle.

Nous sommes condamnés àl'engagement de la même façon que nous sommes condamnés à être libres.

L'engagement n'est pas l'effet d'unedécision volontaire, d'un choix qui lui préexisterait : je ne décide pas d'être ou non engagé car je suis toujours déjàengagé, comme je suis jeté au monde.

L'engagement est également une obligation morale pour celui qui, refusant leconfort de l'attitude contemplative ou de la foi, tire les conséquences éthiques et politiques de son être ensituation.

C'est particulièrement le cas de l'intellectuel et de l'écrivain, qui parce qu'ils ont le pouvoir de dévoiler lemonde, se doivent de s'engager. III. C'est l'anthropologie même qui impose de prolonger la réflexion sur le domaine politique Au XVIIIe siècle, l'Angleterre est le lieu d'une révolution intellectuelle qui consiste à ramener la philosophie sur laterre.

Hume, avec la doctrine du scepticisme, montre qu'il n'est pas possible de déduire un énoncé normatif d'unénoncé descriptif.

Depuis, les philosophes anglais accordent la prévalence à la sensibilité plutôt qu'à l'entendementet le sens commun (commonsense) est une vertu.

L'utilitarisme est une doctrine éthique (dans le senscomportemental) qui pose en hypothèse que ce qui est utile est bon et que l'utilité peut être déterminée d'unemanière rationnelle.

Le père de cette philosophie est Jeremy Bentham.

C'est cependant avec l'apport de John StuartMill que l'utilitarisme devient une philosophie véritablement élaborée.

Le principe éthique à partir duquel il jugeait lescomportements individuels ou publics était l'utilité sociale.

Pour reprendre la formule bien connue, « le plus grandbonheur du plus grand nombre ».Le postulat de départ de la théorie utilitariste est que le bien éthique constitue uneréalité constatable et démontrable.

On peut le définir à partir des seules motivations élémentaires de la naturehumaine : son penchant « naturel » à rechercher le bonheur, le plaisir et à esquiver la souffrance.

Ce principe estformulé ainsi par Bentham « La nature a placé l'humanité sous l'empire de deux maîtres, la peine et le plaisir.

C'est àeux seuls qu'il appartient de nous indiquer ce que nous devons faire comme de déterminer ce que nous ferons.

D'uncôté, le critère du bien et du mal, de l'autre, la chaîne des causes et des effets sont attachés à leur trône.

Lesutilitaristes prétendaient ainsi régler des problèmes sociaux très anciens.

Car en extrapolant le principe d'utilité del'individu à l'ensemble de la société, chacun comptant pour un comme les autres, l'utilitarisme met à la base de sonraisonnement la problématique sociale et celle d'une certaine vision de la justice comme égalité (Rawls, plus tard,défendra une éthique déontologique de la justice comme équité). Arsitote qualifia l'homme d'animal politique pour mettre en évidence le fait que l'homme, être grégaire par excellence,doit réfléchir à la façon de régler les rapports à l'intérieur d'une communauté d'individus.

Il faut, donc, faire de lapolitique mais aussi pour rendre l'existence possible mais également, cela est dans la nature de l'homme de nourrirune réflexion politique.. »

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