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Faut-il rêver ?

Publié le 15/04/2005

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Le rêve n'est pas une théorie, une thèse romantique, il peut apparaître étrange, mais le rêve parle de la réalité, de nous, plus de qu'on puisse imaginer.     Proposition de plan:   La "littérature du rêve".   Déjà dans l'antiquité on rêvait. Les civilisations anciennes nous apportent des illustrations sur les murs où dominent des personnages fantastiques qui contournent le rêveur dans n'importe quelle activité du jour, soit la chasse, soit les rituels etc. La Bible est pleine de références au rêve. Joseph rêvait, Moisé rêvait et il y avait toujours quelqu'un qui était là pour interpréter leurs rêves. L'interprétation des rêves a des origines encore plus anciennes. Elle existait la pratique de l'incubation : un guerrier, un roi voyait dans le rêve un auspice mais il fallait l'interpréter pour l'éclaircir, voilà que la figure de l'interprète joue un rôle fondamental. Dans la mythologie grecque Morphée représente les rêves. Morphée est fils d'Hypnos (le sommeil) et Nyx (la nuit).

Considérant que le rêve est une activité de la pensée, peu importe pour l’instant savoir quel type d’activité il est, on se demande pourquoi on rêve.

Quelle signification l’activité onirique possède en soi ? Pourquoi cette activité, apparemment banale, du moment qu’on croit que la vie de tous les jours nous occupe déjà assez, est devenue le moyen favori pour la naissance d’une science telle est la psychanalyse?

En effet déjà dans cette dernière question on imagine qu’il y a une utilité dans l’activité de rêver, sinon pourquoi toute cette attention? Pourquoi aujourd’hui des millions de personnes suivent un parcours psychanalytique?

Mais même s’on ne veut pas entrer dans le milieu de la psychanalyse pourquoi il n’y a personne entre nous qui renoncerait à rêver soient les rêves angoissants ou joyeux ?

Croit-on que le rêve aide à mieux se comprendre? Croit-on que le rêve nous aide dans la vie quotidienne? Bien sur on rêve, bien sur on raconte.

Le rêve n’est pas une théorie, une thèse romantique, il peut apparaitre étrange, mais le rêve parle de la réalité, de nous, plus de qu’on puisse imaginer.

« 2. «L'interprétation des rêves est la voie royale de la connaissance del'inconscient dans la vie psychique.» Freud, Sur le rêve (1900). • L'inconscient freudien n'est pas une forme atténuée de conscience: c'est larégion du psychisme humain, chargée de notre libido, c'est-à-dire del'ensemble de nos désirs sexuels, qui agit sur nos actes et sur nos pensées.Ainsi, pour Freud, rien de ce que nous disons, faisons ou ressentons n'estjamais dû au hasard, mais est le signe d'un désir inconscient.

D'où les lapsusou les actes manqués.• Les rêves sont la «voie royale» de la connaissance de l'inconscient.

Partantdu principe, établi à travers l'étude de nombreux cas, que «le rêve estl'expression de désirs refoulés», la psychanalyse permet de retrouver quelssont les désirs inconscients à l'ouvre chez les individus.

En les identifiant, ellepermet parfois de lever leurs angoisses et de les faire sortir de leurs névroses. « Le rêve suivant qui a d'ailleurs, parmi ses antécédents, un état névrotique,vous intéressera sous plusieurs rapports.Il voyage en chemin de fer.

Le train s ‘arrête en pleine campagne.

Il pensequ'il s'agit d'un accident, qu'il faut songer à se sauver, traverse tous lescompartiments du train et tue tous ceux qu'il rencontre : conducteur,mécanicien, etc.A cela se rattache le souvenir d'un récit fait par un ami.

Sur un chemin de fer italien on transportait un fou dans un compartiment réservé, mais par mégarde on avait laissé entrer un voyageurdans le même compartiment.

Le fou tua le voyageur.

Le rêveur s'identifie donc avec le fou et justifie son acte par lareprésentation obsédante, qui le tourmente de temps à autre, qu'il doit « supprimer tous les témoins ».

mais iltrouve ensuite une meilleure motivation qui forme le point de départ du rêve.

Il a revu la veille au théâtre la jeunefille qu'il devait épouser, mais dont il s'était détaché parce qu'elle le rendait jaloux.

Vu l'intensité que peut atteindrechez lui la jalousie, il serait réellement devenu fou s'il avait épousé cette jeune fille.

Cela signifie : il la considèrecomme si peu sûre qu'il aurait été obligé de tuer tous ceux qu'il aurait trouvés sur son chemin, car il eût été jalouxde tout le monde.

Nous savons déjà que le fait de traverser une série de pièces (ici le compartiment) est le symboledu mariage.A propos de l'arrêt du train en pleine campagne et de la peur d'un accident, il nous raconte qu'un jour où ilvoyageait réellement en chemin de fer, le train s'était subitement arrêté entre deux stations.

Une jeune dame qui setrouvait à côté de lui déclare qu'il va probablement se produire une collision avec un autre train et que dans ce casla première précaution à prendre est de lever les jambes en l'air.

Ces « jambes en l'air » ont aussi joué un rôle dansles nombreuses promenades et excursions à la campagne qu'il fit avec la jeune fille au temps heureux de leurspremières amours.

Nouvelle preuve qu'il faudrait qu'il fût fou pour l'épouser à présent.

Et pourtant la connaissanceque j'avais de la situation me permet d'affirmer que le désir de commettre cette folie n'en persistait pas moins chezlui.

» FREUD, « Introduction à la psychanalyse » (1917). · Sigmund Freud fut le premier à annoncer que notre expérience, notre vie, nos actions et nos pensées conscients sont seulement une petite partie de ce qu'il y a vraiment au fond de nous.Il adopte la figure de l' iceberg pour représenter sa théorie.

Ce qu'on voit de l' iceberg , le sommet, n'est qu'une petite partie de l' iceberg -même, il n'est pas là, on ne le voit pas, il est dans l'eau. Comment faire sortir quelque chose de cet iceberg ? Et aussi comment le voir? Freud donne une importance fondamentale aux rêves, aux mots d'esprit, aux lapsus et aux actesmanqués, c'est par là que l 'iceberg , l'inconscient, s'annonce. En écoutant les rêves des patients il y voyait des liens avec les problématiques qu'ils annonçaient lorsde la consultation, les rêves disaient ce que le patient n'arrivait pas à comprendre, les sensations, lesémotions qu'ils racontaient, des fois apparemment insensées, se révélaient à partir d'un rêve.Mais encore plus important que le rêve en soi est le récit du rêve car le patient, pendant le récit,donne déjà une première forme au rêve indicible et incompréhensible.Aujourd'hui Freud est considéré le père de la psychanalyse, les symboles, l'interprétation, tout cequ'avant pouvait être appelé magie est désormais une science.On rêve parce que dans la vie quotidienne l'homme opère une censure, un barrage qui cache, en lesrefoulant, les émotions, les sensations ou tout ce qui nous échappe.Dans la psychanalyse le rêve est un instrument fondamental pour comprendre la souffrance despatients.Certains sujets, souvent les psychotiques, font des rêves angoissants au point que la nuit devient "uncauchemar" et voilà que la médecine peut intervenir avec des médicaments qui empêchent le rêve.

Rêve et vie quotidienne, quelle utilité? 3.

· N'oublions pas le réveil du rêveur. Souvent au réveil on se trouve dans une situation un peu bouleversante, on se trouve déstabilisé,. »

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