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Faut-il se demander si l'homme est bon ou méchant par nature?

Publié le 15/04/2005

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L'homme est par nature un être moral, en ce sens qu'il ne se contente pas d'être ce qu'il est : en se représentant à lui-même sa propre existence, l'homme est capable de déterminer son devoir-être. Or, ce devoir-être peut être orienté dans son principe par la détermination d'une nature morale originaire de l'homme, à laquelle toute action devrait se conformer ou au contraire se soustraire, pour être dite bonne. Ainsi, en quoi la détermination d'une nature morale originaire de l'homme influe-t-elle sur cette moralité même ? Cette influence est-elle souhaitable, et est-elle même conforme à l'essence propre de la moralité ? Ne peut-on pas voir dans cette détermination a priori d'une nature morale de l'homme l'effet même d'une moralité a posteriori construite librement par l'homme lui-même ?     I. L'homme peut-être déterminé comme bon ou méchant par nature   -Hobbes : l'homme est naturellement un être hostile à ses congénères, il vit selon la loi du plus fort. Seul l'état social lui permet de renoncer à l'usage de la violence, et donc de devenir bon.   -Rousseau : l'homme est par nature un être bon, car à l'écoute de la voix de la nature ; le mal vient dans le coeur corrompu de l'homme social, qui abjure cette voix de la nature.

La question posée porte sur une autre question, sur la légitimité de laquelle elle sollicite une réflexion : « L'homme est-il bon ou méchant par nature ? « Question qui semble aller de soi au niveau des représentations communes, mais qui relève ici d'un travail de problématisation philosophique. Il y a donc lieu de se demander en quoi les termes mêmes d'une telle question appellent explication et discussion. L'acceptation naïve de la question et les réponses opposées qu'elle suscite engagent en fait une certaine conception de l'interrogation sur l'homme. C'est cette conception qu'il faut mettre en évidence, pour éventuellement la discuter. On s'attachera donc à dégager les présupposés d'une telle question, son enjeu. Puisque le libellé du sujet comporte le texte même de la question (l'homme est-il bon ou méchant par nature ?) et une formule particulière de problématisation de cette question (faut-il se demander ?) on devra porter attention à ces deux aspects, afin de bien centrer la réflexion et de lui donner une portée spécifique.  

« L'homme a toujours fait la guerre pour obtenir ce qu'il veut, que ce soit pour des raisons politiques ou religieuses.Aujourd'hui encore, la guerre est d'actualité et même les hommes préhistoriques s'entretuaient.

Il ne se passe pasun jour, sans qu'un meurtre ou un viol ne se produise dans un pays.

C'est comme si la violence faisait partie denous depuis le début.

Alors les hommes sont-ils méchants par nature? C'est à dire la méchanceté est-elle unecaractéristique commune à chacun de nous et fait de nous un Homme? Existe t-il une nature humaine? On entend souvent le terme de nature humaine dans un préjugé.

Par exemple on dit que tous les gens du voyagesont des voleurs et on donne comme argument que c'est dans leur nature.

C'est à dire que c'est comme cela et pasautrement car une nature c'est quelque chose qui est en nous dès la naissance, dès l'origine et qui est irréversible.C'est comme une sorte de définition.

Hobbes pensait que L'homme est méchant par nature.

Donc selon lui, ladéfinition de l'Homme est la méchanceté comme les guerres, les crimes ou l'immoralité.

Si l'Homme est méchant parnature alors tous les hommes ont la méchanceté comme point commun et que c'est celle-ci qui fait d'eux deshommes.

Cela supposerait donc que chacun de nous avons été fabriqué dans un même moule et donc en ce sensque personne est unique.

Tout comme les animaux finalement.Mais avons-nous seulement une nature? Les hommes existent t-ils pour accomplir une tâche précise et instinctivecomme les animaux? Prenons comme exemple les insectes, d'instinct ils accomplissent leur travail et ils le font biencar ils sont comme ils sont par nature.

D'instinct, une araignée tisse sa toile.

D'instinct, l'Homme fait-il la guerre ettue parce qu'il est méchant par nature? L'homme est capable de méchanceté mais n'est-il pas capable de gentillesseégalement.

On s'entraide, on éprouve de la sympathie ou de la tendresse.

Alors pourquoi serait-ce la méchanceté lanature spécifique à l'homme? On ne peut pas affirmer que l'homme est plus méchant que gentil par nature.

L'hommen'a pas de but précis dans la vie, ni d'instinct pour le réaliser comme l'on les animaux.

On pourrait penser quel'Homme n'a en fait pas de nature et c'est seulement une cause de résonnement.

Peut-être que les hommes ontcommencé à penser et à réfléchir pour savoir qui ils étaient et pourquoi. Est-ce pour répondre à cette question que vient la volonté de trouver une nature spécifique à l'homme comme pourles animaux? Est-ce vraiment un besoin de trouver un but dans la vie pour l'Homme? Si on n'a pas de nature, alorsqu'est-ce qui fait de nous ce que nous sommes? Sommes-nous le fruit d'une éducation dans le but de se conformerà notre société actuelle de frustration et d'inégalités? Car c'est en ayant perdu ou plutôt déplacé notre énergiedans des divertissements plutôt que dans notre plaisir naturel( c'est à dire érotique) que notre société deconsommation et donc notre économie fonctionne et c'est en cela que c'est frustrant selon Freud.

Ne sommes-nousfinalement que ce que les autres font de nous par leur jugement comme le pensait Sartre?Et puis quel est le but de chercher la signification à notre vie.

La vie est absurde pour l'homme vu qu'il n'a pas denature donc pas de but à accomplir.

La vie humaine n'a pas de sens.

Pourquoi s'embêter à trouver une occupationet à se sentir utile à quelque chose quand on pourrait ne rien avoir à faire? Dieu est la concrétisation de l'espoir desHommes à ne pas vivre pour rien.

Tout comme le pensait Leibnitz.

Pour lui, tout était parfait et nécessaire car toutvenait de Dieu y compris la méchanceté.

C'est la réponse à la crise d'identité de l'homme. Contrairement aux animaux, l'Homme n'a pas de nature ce qui entraîne un malaise, une recherche d'identité etl'espoir que leur vie ne soit pas veine après sa mort et donc qui le pousse à croire en un Dieu.

On peut considérerque l'Homme peut-être bon comme le pensait Rousseau ou mauvais comme le pensait Hobbes ou encore ni bon nimauvais comme le pensait Sartre mais qui vacillent entre l'un et l'autre.

Donc l'Homme n'est pas méchant par naturemais est capable de méchanceté qui elle, est liée avec d'autres facteurs comme l'injustice et la frustration danslaquelle nous vivons.

Pour être clair par une image simple, s'il existait une forme de vie intelligente extra-terrestre,ils seront assez intelligents pour ne pas s'approcher des hommes. Analyse globale de la question. »

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