Devoir de Philosophie

Faut-il vouloir toujours comprendre ?

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

·          L'étonnement, sui t al recherche. Une méthode d'investigation pour expliciter ce qui, sur le moment, paraît incompréhensible. L'homme cherche à comprendre. Il veut connaître et les causes, et les conséquences. « Le commencement de toutes les sciences, c'est l'étonnement de ce que les choses sont ce qu'elles sont. » Aristote, Métaphysique. ·         La science, connaissance exacte, est donc ici donnée par Aristote comme trouvant ses origines dans l'étonnement. On parvient donc à la science parce que l'on s'est étonné, puis on a commencé à chercher à comprendre. ·         L'homme, parce qu'il s'arrache à la nature en questionnant ce qui l'environne, parvient donc à comprendre. C'est une volonté qui l'anime, indéniablement, de toujours comprendre ce qui se passe.

L’homme à toujours cherché à comprendre : ce qui l’entoure, ce qu’il a en lui, ce qu’il voit dans le ciel. L’homme cherche des réponses, toujours. Amis quelques foi, voir souvent, on ne peut comprendre certaines choses. Faut-il alors à tout prix chercher à comprendre ? Faut-il vouloir toujours comprendre ? Y a-t-il une nécessité pour l’homme, à vouloir comprendre ? Peut-il admettre qu’il ne puisse comprendre certaines choses, que celles-ci le dépassent ? Est-ce nécessaire pour lui de toujours vouloir comprendre ?

« Proposition de plan. 1.

Est-il nécessaire pour l'homme de vouloir comprendre ? · Comprendre, est avant tout un principe de vie pour l'home.

C'est d'abord le premier mouvement philosophique, celui de l'étonnement, qui provoque une recherche de compréhension. · L'étonnement, sui t al recherche.

Une méthode d'investigation pour expliciter ce qui, sur le moment, paraît incompréhensible.

L'homme cherche à comprendre.

Il veut connaître et les causes, etles conséquences. « Le commencement de toutes les sciences, c'est l'étonnement de ce que les choses sont ce qu'ellessont.

» Aristote, Métaphysique . · La science, connaissance exacte, est donc ici donnée par Aristote comme trouvant ses origines dans l'étonnement.

On parvient donc à la science parce que l'on s'est étonné, puis on a commencé àchercher à comprendre. · L'homme, parce qu'il s'arrache à la nature en questionnant ce qui l'environne, parvient donc à comprendre.

C'est une volonté qui l'anime, indéniablement, de toujours comprendre ce qui se passe. · Pour être ce qui le définit, humain et non animal, il faut donc admettre que l'homme doit sans cesse rechercher les causes, il doit vouloir comprendre.

Mais le peut-il toujours ? 2.

L'homme peut-il vraiment toujours tout comprendre ? N'y a-t-il rien qui le dépasse ? · Souvenons-nous de la question qui nous est ici posée : faut-il vouloir toujours comprendre ? Vouloir comprendre signifie aussi tout comprendre, tout découvrir. · Or, certaines choses ne sont pas à la portée de la compréhension humaine.

Et ce, aujourd'hui y compris.

Nous devons admettre que l'homme ne peut tout comprendre.

Certaines choses le dépassenttotalement. · Et ce que l'homme n'a pas pu comprendre, il l'a toujours attribué à une puissance supérieure et mystérieuse, Dieu.

Sans faire ici un traité de théologie, nous pouvons tout de même constater que leshommes ont toujours classifié Dieu (ou les dieux) en tant que cause première des choses,compréhensibles ou non.

La foi a donc remplacée le savoir.

On croit à défaut de savoir. « Je crois afin de comprendre.

[Credo ut intelligam] », Saint Augustin. · Le point de vue de Saint Augustin est ici assez intéressant, puisqu'il nous précise que nous ne pouvons tout comprendre, si ce n'est, finalement, ne croyant certaines choses.

En d'autres termes, lafoi compense les défauts de connaissance. · L'homme ne peut donc tout comprendre, pleinement.

Cependant, il reporte cette incompréhension vers un pouvoir infini, Dieu.

Ce faisant, nous devons admettre que l'homme peut accepter de ne pascomprendre certaines choses. 3.

Y a-t-il réellement obligation pour l'homme à toujours vouloir comprendre ? · Nous avons donc pu voir que l'homme pouvait se définir par sa volonté de comprendre, par sa recherche assoiffée de connaissance des causes et des effets.

Mais nous avons aussi pu voir quel'homme pouvait ne pas tout connaître, et l'accepter. · D'une part, le fait de chercher à comprendre est naturel pour l'homme .Et d'autre part, ce que l'homme ne comprend pas, il lui trouve un qualificatif permettant de croire à la cause première. · L'homme veut toujours comprendre.

Certes.

Mais le fait qu'il puisse accepter que sa compréhension soit limitée (« les voies du seigneur sont impénétrables ») nous fait dire que rien ne leforce à vouloir toujours comprendre. · Vouloir comprendre définit l'homme, en ce qu'il pose des questions et tente d'y répondre.

Mais si l'homme veut toujours comprendre, rien ne l'y oblige.

Ce n'est pas du domaine de l'obligation. · Sauf que, bien entendu, cette liberté est limitée à certaines choses.

Le fait de vouloir comprendre est intrinsèque à l'homme, mais il arrive qu'il ne veuille pas comprendre. Conclusion.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles