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Féminisme (analyse et critique de la doctrine)

Publié le 12/02/2016

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Logiquement, c’est encore la femme qui sera la victime de cette volonté féministe d'abolir les différences entre les sexes. En effet, parvenir à une totale égalité se résume à copier l'homme, donc à nier tous les attributs appartenant en propre au sexe féminin. Par ailleurs, il est totalement faux de penser qu’un corps, une voix, un regard puissent être asexués. Quand bien même parviendrait-on, grâce aux moyens qu'offre aujourd'hui la science, à transformer les hommes en femmes, les femmes en hommes, ou mieux, à «fabriquer» des êtres

possédant tous, en égale proportion, les qualités d'un sexe et de l’autre, on n'en serait pas moins tenu de considérer deux sexes et non un! Vouloir abolir les différences entre les sexes, est non seulement chose impossible, mais en plus dangereuse. Comme l'écrit Adorno dans Minima Moralia: «Si l'on assure à un Noir qu'il est parfaitement identique au Blanc alors que ce n'est évidemment pas le cas, on lui fait tort une fois de plus, sans se l'avouer.» On aboutit à un même paradoxe et à une même absurdité en ce qui concerne les hommes et les femmes.

« -On ne doit pas vouloir l'abolition des différences entre le s hommes l ~ ( •] ~ l et les femmes L'homme peut dominer la nature, mais n'a pas les moyens d 'aller contre elle.

Les différences entre les sexes sont source de constantes découvertes.

La femme perd tout à vouloir copier les hommes.

Un nourrisson est déjà «homme>> ou «femme)) J ean -Pierre Chan ­ geux, dans L'H omme neuronal , écrit: «Le sexe marque de son sceau l'anatomie du cerveau et plusieurs de ses ..a..

femme c:ornptait aussi longtemps qu' elle simulait le pudeur et le r6sene.

De quelle d6flclence elle f•lt pniUV8 en cessant de joœr le jeu! Déià elene YU plus rien, puisqu 'el le nous ras­ semble.

• &nue Michel Cioran, Aveux et anathèmes i~--------- ---- fonctions.

Il est déter- min é, on l e sai t, par une compos it io n c hrom oso­ m iq ue différente chez le mâle ( X Y) et ch ez l a feme lle (XX) .>> Diff ici le dès lors de pe nser , a insi que le croit Simone de Be auvoir , que l'éduca ­ t io n est seule «respon ­ sable» de la différe n­ cia ti on sex uelle.

La nature a voulu qu'il y ait deux sexes I l est aussi ridicu le et vain de vou loir l'abo­ li tion des différences en tre les sex es que de vo uloir l'abo liti on des dif férences entre le jour e t l a n uit, le p rint emps et l'h iver.

Ainsi que le pe nse Nietzsche , plus gra nd es sont les dif ­ férences entre les êtres, plus fascinan te est l'aven tur e de l'espri t .

Le désir se nourrit de la différence L , amour des fem­ (( mes est, chez les Na tions policées, le res ­ sort pres que uniq ue qui l es meut.

En ces pays , l ' amour inven te to u t», écrit Claude -Adrien Helvétius da ns D e l 'E s­ p rit.

Que resterait-il a u x hommes s'ils n 'étaient pas animés par cet ardent désir qui les pousse à ép ou­ ser ces différences sans lesquelles l'attrait du sexe perdrait tout inté­ rêt ? On ne peut pas nier l 'évidence: l es f emmes et les homm es son t différents.

C'est bien plus en soulignant et respectant ces différences que 1_ l'on pourra parvenir à harmoniser les asp iration s de chaque sexe .

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