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Fiche bac Philo

Publié le 18/01/2014

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Fiches Philo PREMIERE PARTIE : Le Sujet Cours n°1 : Le sujet conscience et inconscience, qui sommes nous ? Définition : Le sujet - Le mot « sujet » du latin « sub » = dessous et « jectum » = jeté signifie littéralement « ce qui est jeté sous » ce qui se rapporte à des expressions comme « être sujet à » ou « être sujet de » - sens assez négatif car il rejoint la passivité et la soumission -mais aussi positif car il désigne être caractérisé par la conscience et la liberté = personne ? objet. -L'homme (le sujet) est-il alors toujours libre et maître de lui-même ? - Sujet = conscience = subjectivité - 3 définitions du « Je »: - Essence de l'homme : universalité (pensée, langage, autonomie intellectuelle) - Personnel / psychologique : individualité, nous distingue des autres - recherche de reconnaissance - Je social = lien nécessaire avec les autres, un être culturel, un être politique - Problème d'identité, peur du ridicule, difficulté à s'assumer, difficulté à se définir, « je » changeant selon le regard des autres, possibilité de se cacher derrière un masque obscur à lui-même -> introspection - Toute définition de l'être humain est réductrice = se faire ranger dans des cases, négation de l'être humain I - Définition de la conscience - Etymologie : du latin « cum » = avec, ensemble et « scientia » = connaissance, savoir. Signifie au premier sens « être accompagné de savoir » - 3 consciences : - La conscience spontanée = être éveillé, attentif - La conscience réfléchie = se penser soi-même, avoir conscience de nous-même -> dédoublement = introspection - La conscience morale = jugement de valeur, devient un frein ou une incitation à l'action Citation : « Toute conscience est conscience morale » Alain. - Bergson : mémoire de l'habitude : source d'action et d'efficacité ? mémoire du souvenir : nourrir notre réflexion - l'anticipation = se projeter, créer - L'identité : être reconnu comme un individu unique (unité = le fait de ne pas être confondu, unicité = être soi, se distinguer, ipséité = rester le même au delà des changements) - La subjectivité : Un « je » universel = capacités de l'homme + un « je » personnel = opinions, goûts + capacité de donner un sens à ce qui nous entoure, faire exister le monde - Inconscient : adjectif = ce qui échappe à notre conscience + substantif = l'inconscient est une partie cachée, autonome qui aurait une action sur notre conscience, nos actes II - La relation à autrui, ses conséquences sur la perception de nous-même Lévinas : L'éthique du visage - Pour Lévinas, le visage ? addition de morceaux, ce n'est pas un objet (? chirurgie esthétique) - L'être humain n'est pas réduit à une apparence ou à une fonction sociale. Nous pouvons nous approprier un objet mais pas un humain - Le visage est un signe de transcendance -> faculté de pensée, liberté, signe de ce qui nous échappe = sujet. Le sujet nous résiste par sa seule présence Alain : « Penser, c'est dire non ». - Mais aussi : vulnérabilité, fragilité = identité + dignité + responsabilité - Comme nous ne pouvons pas nous approprier une personne, la seule solution est de la tuer (visage sans défense) - Autrui est un médiateur entre moi et moi-même = permet une prise de consciences III - La connaissance de soi peut-elle être possible, sincère ? -Pouvons nous dire qui nous sommes ? Notre Moi ne montre-t-il pas des conflits et des contradictions comme si nous étions plusieurs personnes ? Ne changeons-nous pas sans cesse ? - On peut jouer un rôle et se mentir à soi-même (mauvaise foi) - Croire que l'on connaît une personne alors que c'est faux - Conscience de soi ? connaissance de soi (conscience de notre existence ? personnalité) - Connaître (? agir) : recherche désintéressée de savoir, suppose une f...

« - Inconscient : adjectif = ce qui échappe à notre conscience + substantif = l'inconscient est une partie cachée, autonome qui aurait une action sur notre conscience, nos actes II – La relation à autrui, ses conséquences sur la perception de nous-même Lévinas : L'éthique du visage - Pour Lévinas, le visage ≠ addition de morceaux, ce n'est pas un objet (≠ chirurgie esthétique) - L'être humain n'est pas réduit à une apparence ou à une fonction sociale.

Nous pouvons nous approprier un objet mais pas un humain - Le visage est un signe de transcendance → faculté de pensée, liberté, signe de ce qui nous échappe = sujet .

Le sujet nous résiste par sa seule présence Alain : « Penser, c'est dire non ». - Mais aussi : vulnérabilité, fragilité = identité + dignité + responsabilité - Comme nous ne pouvons pas nous approprier une personne, la seule solution est de la tuer (visage sans défense) - Autrui est un médiateur entre moi et moi-même = permet une prise de consciences III – La connaissance de soi peut-elle être possible, sincère ? -Pouvons nous dire qui nous sommes ? Notre Moi ne montre-t-il pas des conflits et des contradictions comme si nous étions plusieurs personnes ? Ne changeons-nous pas sans cesse ? - On peut jouer un rôle et se mentir à soi-même (mauvaise foi) - Croire que l'on connaît une personne alors que c'est faux - Conscience de soi ≠ connaissance de soi (conscience de notre existence ≠ personnalité) - Connaître (≠ agir) : recherche désintéressée de savoir, suppose une fixité, une régularité (les lois scientifiques) - Introspection (sous forme de mémoire ex : Casanova ou autobiographies ex : Les Confessions de Rousseau, Les Essais de Montaigne) voir p.42-43 - Mais autobiographie peut s'apparenter à un mythe d'une personne (≠ réalité) - Enfermer une personne dans un rôle (Sartre : Le garçon de café) → réducteur / chosification - Motivations inconscientes ? IV – Faut-il faire l'hypothèse d'un inconscient psychique ? - Inconscient du latin « in » = contre et « conscire » = avoir conscience de - Plusieurs inconscients : - inconscience relative aux aspects vitaux du corps : respiration, digestion, circulation... - inconscient réflexe : clignement des paupières... - manies liées à l'apprentissage : marche, lecture, écriture... - hypothèse d'un inconscient de l'esprit ? Alain : « L'homme est obscur à lui-même ». »

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