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Fiche de Lecture De l'âme Aristote

Publié le 09/12/2012

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Forme/Matière Vérité Vitalisme, Croître L'Être Sensations Induction/Déduction Acte/Puissance Définition Besoin naturel Aristote, De l'âme, Livre I, chap.1, Livre II,chap.1 Problème : Qu'est-ce que l'âme ? Thèse : L'âme est définissable par ses propriétés, et n'existerait pas sans le corps, i.e. la matière servant de socle à son expression. Elle est commune aux animaux et à l'homme car elle est à l'origine de processus liés à la vie et de facultés du corps. Entéléchie : principe créateur de l'être, par lequel l'être trouve sa perfection en passant de la puissance à l'acte (actualisation)être lui-même en tant que réel et source d'action/chose pleinement épanouiQuiddité: essence d'une chose , ce qui fait que la chose est ce qu'elle est Substrat : Substance considérée comme base des accidents, des attributs, des modes, des qualités Dianoétique : qui concerne l'intellect I. Introduction sur les généralités de l'étude de l'âme (§1) : Les interrogations face au problème et leurs conséquences sur les façons de l'élucider (Livre 1 chap.1) 1. Difficulté de la méthode (§2) :Quel procédé employer: démonstration ou division (= analyse) Admiration pour la connaissance, mais fascination préférentielle des hommes: connaissance relève de la recherche de la vérité Connaissance de l'âme // recherche de la substance et de l'existence Sens commun: une seule méthode applicable aux objets dont on veut connaître la substance -> problème des incertitudes des données : « car les principes sont différents pour les choses différentes, comme par exemple, dans le cas des nombres et des surfaces «=> on ne peut pas se baser sur les même dimensions pour donner par exemple la mesure d'une longueur et d'une surface Pistes de réflexions (§3) : 1. A quel genre l'âme appartient, et son identité<=> chose individuelle et une substance, ou une qualité ou une quantité, ou autre catégorie> une puissance ou une entéléchie ?> âme partageable ou sans parties ?> toutes les âme sont de la même espèce ou différences ?2. Question de l'unicité/ de l'âme d'un seul bloc // animalou différente selon espèce, homme, dieu ?> Si il n'y a pas une pluralité d'âmes, mais une pluralité de parties, nécessité de prendre en compte toute l'âme ou ses parties (distinctes ou non)? Possibilités de réponses : * Commencer par les parties ou les fonctions // acte de l'intellect ou l'intellect = primauté du jugement ou du mécanisme du jugement* « Étude des opposés [des fonctions de l'âme] «« Connaissance des propriétés contribue à la connaissance de l'essence «: plus on en a conscience, plus on approch...
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« II.

La double dépendance forme /matière: Le pouvoir des affections de l'âme sur le corps/le penser qui rend le corps indispensable à l'âme (§4) 1.

« les affections sont des formes engagées dans la matière » : – affections(= les principes découlant de l'âme) communes à l'être qui possède l'âme – ou affection qui soit propre à l'âme en soi ➔ Selon notre expérience, les sentiments de l'âme sont transmis par le corps : ex : le courage, la douceur, la crainte, la pitié, l'audace, la joie, l'amour, la haine ➔ le corps est modifié par ces « affections » de façon physique : le visage peu refléter un air de pitié, les poings fermés la haine Preuve 1 : parfois, les causes des sentiments forts proviennent de notre âme sans avoir de conséquences sur le corps ; d'autres fois, de petites choses à peine perçus ont pour conséquence une grande métamorphose du corps, surtout s'il était prédisposé Preuve 2 : sans aucune cause/raison de trouble, on peut avoir peur (par exemple quand on se penche au- dessus du vide et qu'on a le vertige, malgré les conditions de sécurité dans lesquelles on se trouve, on a l'impression qu'on pourrait tomber et la peur transparaît dans le corps) Mais l'acte de penser semble ne pas agir sur le corps : en réfléchissant, le corps n'est pas le miroir du cheminement de l'âme → Sans le corps (cerveau), la pensée ne peut s'effectuer = seule relativité à sens unique de l'âme par rapport au corps → donc sans un corps il n'y a pas d'âme, et donc pas de pensées 2.

L'âme subit les besoins/ressentis du corps : – Les sensations données par le corps influent sur l'âme (ex:douleur) et les troubles de l'âme ont une conséquence sur le corps (ex:la peur => sueurs froides) – « Si donc il y a quelqu'une des fonctions ou affections de l'âme qui lui soit véritablement propre , l'âme pourra posséder une existence séparée du corps » – s'il n'en n'existe pas, l'âme serait désignée comme attribut indissociable du corps, relatif à lui comme une fonction propre Analogie : « une droite est tangente à une sphère d'airain en un seul point » est une propriété de la droite, bien que « le droit » séparément ne peut pas toucher la sphère en un point : => la propriété dépend de la mise en relation des deux éléments // l'âme est un attribut du corps seulement lorsqu'elle est joignable avec le corps => l'âme n'existerait pas sans le corps Nécessité de ne pas omettre la matière à laquelle est rattachée l'âme dans sa définition → il est possible de répertorier les conséquences physiques qu'entraînent le plus souvent les sentiments cause spécifique pour effet spécifique 3.

Étude des propriétés de l'âme qui tient compte autant du physicien du dialecticien (Moitié du §4) : Physicien Dialecticien Définition médecin, celui qui étudie, décrit et tente d'expliquer les éléments de la nature/du physique use de son esprit et raisonne avec méthode, en s'intéressant sur la façon dont pense l'homme Colère Ébullition du sang, chaleur Désir rendre l'offense (se venger) Rend compte de La matière La forme et la notion. »

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