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Fiche de révision pour le bac: LE BONHEUR ?

Publié le 07/06/2009

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Le bonheur comme «souverain bien«  Au sujet du bonheur, Aristote déclare que «nous le choisissons toujours pour lui-même et jamais en vue d'autre chose«. Au contraire, l'honneur, le plaisir, l'intelligence ou toute vertu quelconque sont des biens que nous choisissons en vue du bonheur (Éthique à Nicomaque, I, 5).  Tous les Anciens sont d'accord là-dessus. Le souverain bien, renchérit Cicéron (Ier siècle av. J.-C.), est tel que «tous les autres se rapportent à lui et que lui ne se rapporte à rien d'autre« (Des fins, I, ix).    Instabilité du bonheur  Le «souverain bien« étant, par définition, quelque chose de «parfait«, il semble, dans un premier temps, qu'on ne peut parler de «bonheur« qu'à propos d'une vie achevée. En effet, remarque Aristote, «il peut arriver à l'homme le plus prospère de tomber dans les plus grands malheurs au temps de sa vieillesse« (Éthique à Nicomaque, I, 10). Ainsi le roi Priam, selon la légende, perdit au soir de sa vie, sa ville (Troie), son trône, sa fortune, et jusqu'à ses enfants.  Irons-nous jusqu'à affirmer qu'on ne peut appeler «heureux«... que des morts ! Certes, non, poursuit Aristote. Mais enfin, la parole de Solon, selon laquelle «il faut voir la fin«, comporte une part indéniable de vérité (ibid., I, 11).   

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