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Freud et la sublimation

Publié le 13/09/2015

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Ce résumé de la thèse soutenue dans Malaise dans la civilisation permet de constater que les idées de Freud ont été, dans quelques cas, l’objet d’un total contresens. Certains pédagogues, et notamment des pédagogues américains, n’ont retenu que les conséquences parfois néfastes du refoulement. D’où une éducation permissive à l’excès, formant des enfants en fin de compte plus mal dans leur peau que ceux qui provenaient des systèmes traditionnels d’éducation.

«La sublimation des instincts constitue l’un des traits les plus saillants du développement culturel; c’est elle qui permet aux activités psychiques élevées, scientifiques, artistiques ou idéologiques, de jouer un rôle si important dans la vie des êtres civilisés. A première vue, on serait tenté d’y voir essentiellement la destinée même que la civilisation impose aux instincts. Mais on fera mieux d’y réfléchir plus longuement. En troisième lieu, enfin, et ce point me semble le plus important, il est impossible de ne pas se rendre compte en quelle large mesure l’édifice de la civilisation repose sur le principe du renoncement aux pulsions instinctives, et à quel point elle postule précisément la non-satisfaction (répression, refoulement ou quelque autre mécanisme) de puissants instincts. Ce “renoncement culturel” régit le vaste domaine des rapports sociaux entre humains; et nous savons déjà qu’en lui réside la cause de l’hostilité contre laquelle toutes les civilisations ont à lutter. »

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« «La sublimation des instincts constitue l'un des traits les plus saillants du développement culturel; c'est elle qui permet aux activités psychiques élevées, scientifi­ ques, artistiques ou idéologiques, de jouer un rôle si important dans la vie des êtres civilisés.

A première vue, on serait tenté d'y voir essentiellement la destinée même que la civilisation impose aux instincts.

Mais on fera mieux d'y réfléchir plus longuement.

En troisième lieu, enfin, et ce point me semble le plus important, il est impossible de ne pas se rendre compte en quelle large mesure l'édifice de la civilisation repose sur le principe du renoncement aux pulsions instinctives, et à quel point elle postule précisément la non-satisfaction (répression, refoulement ou quelque autre mécanisme) de puissants instincts.

Ce "renoncement culturel" régit le vaste domaine des rapports sociaux entre humains; et nous savons déjà qu'en lui réside la cause de l'hostilité contre laquelle toutes les civilisations ont à lutter.» Même dans les sociétés dites «sauvages», cette rép~·es­ sion et cette sublimation existent.

Et le progrès d'une civilisation dépend de la façon dont elle sait «dominer les perturbations apportées à la vie en commun par les pulsions d'agression et d'autodestruction» .

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Ce résumé de la thèse soutenue dans Malaise dans la civilisation permet de constater que les idées de Freud ont été, dans quelques cas, J'objet d'un total contresens.

Certains pédagogues, et notamment des pé­ dagogues américains, n'ont retenu que les conséquen­ ces parfois néfastes du refoulement.

D'où une éduca­ tion permissive à l'excès, formant des enfants en fin de compte plus mal dans leur peau que ceux qui prove­ naient des systèmes traditionnels d'éducation.

Freud nous a appris la nécessité d'être prudent dans les rapports avec la petite enfance; il s'opposerait évidem­ ment à tout ce qui pourrait ressembler à une sur­ répression, mais il est convaincu qu'il n'y a ni éduca-. »

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