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Freud: Les activités humaines à la lumière de la psychanalyse

Publié le 07/01/2004

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Le but est de ramener le refoulé au plein jour. Il faut décoder les symptômes, grâce à l'interprétation des rêves, ou à l'association libre. Une fois les désirs dévoilés, il faut les rendre inoffensifs, soit par la sublimation, soit par un jugement critique conscient : la conscience peut exercer son pouvoir maintenant qu'elle connaît la raison de son mal.

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« qu'elle est la manifestation de la victoire du principe du plaisir sur le principe de réalité : son critère de vérité estplus le désir intérieur que l'obstacle extérieur sur lequel celui-ci se brise.

Elle considère la réalité de ce qu'elle croitcomme plus importante que la réalité de ce qu'elle voit.

Cependant, dans l'absolu, rien n'est prouvé sur l'existencede Dieu, une fois démontré que la foi dérive du rapport infantile au Père.

Ainsi, la psychanalyse demeure neutremétaphysiquement : elle « n'est pas capable de se forger une représentation particulière de l'univers ».

C'est salimite, dans la mesure précisément où elle appartient à la science, et non à la philosophie. L'art A.

L'oeuvre d'art et l'inconscient L'oeuvre d'art' joue en nous des scènes que nous ne savons voir ni comprendre ; elle nous émeut d'autant plus quenous ne comprenons pas pourquoi.

Les processus qu'elle met en oeuvre sont inconscients : l'oeuvre d'art aprécisément pour effet de solliciter l'inconscient.

L'oeuvre est comme le jeu des enfants, création d'un monde imaginaire satisfaisant mieux que le monde réel lesexigences du principe de plaisir.

Comme l'enfant, l'artiste prend son jeu très au sérieux, s'y investissant tout entier.Il s'agit donc, pour la psychanalyse, de comprendre l'oeuvre d'art à la lumière de l'état d'esprit de l'artiste encréation.

L'effet de l'oeuvre est de reproduire l'émotion créatrice de l'artiste dans l'âme de celui qui contemple sa réalisation.Produisant ainsi une véritable communication des inconscients, l'art a le pouvoir de créer des archétypes del'affectivité humaine, à l'image des Vierges de Raphaël, ou du Hamlet de Shakespeare.

L'interprétation de l'oeuvre par le psychanalyste n'y trouve rien que l'artiste n'y ait mis : ce que le premier observede l'extérieur, à lalumière de son expérience des névroses et des phénomènes de l'inconscient, le second l'exprime, souvent sans leformuler ni le savoir explicitement, par un formidable pouvoir de concentration sur ce que l'âme humaine recèle deplus profond. B.

Les limites de l'interprétation psychanalytique de l'art À la « satisfaction imaginaire de désirs inconscients » que procure l'art s'ajoute une « prime de séduction »,constituée par la perception du beau.

Le beau ne se réduit pas, pour Freud, à une explication psychanalytique parl'inconscient : c'est un phénomène autonome, à part, sur lequel la psychanalyse n'a rien à dire.

L'activité artistique est un moyen de déviation et de satisfaction de pulsions refoulées, qui sont souvent d'une rareviolence chez l'artiste.

Pourtant, la névrose n'entraîne pas automatiquement le talent artistique, puisque denombreux névrosés ne le possèdent pas : il est donc une marge de liberté, que la psychanalyse est impuissante àréduire.

L'art dans sa nature reste hors de la portée de la psychanalyse. FREUD (Sigmund). Né à Freiberg (Moravie), en 1856, mort à Londres en 1939. Agrégé de neuropathologie en 1885, il suivit à Paris les cours de Charcot et s'intéressa à l'étude de l'hystérie.

Ilfonda en 1910 l'Association Psychanalytique Internationale.

Il fit une série de cours aux États-Unis, devintprofesseur et, en 1920, professeur extraordinaire à l'Université de Vienne.

Il dut quitter l'Autriche en 1938.

-L'apport incalculable de Freud à l'histoire de la pensée consiste dans la création de la psychanalyse, qui est à la foisune psychothérapeutique, une « psychologie abyssale» exploratrice de l'inconscient et une théorie psychologique.

-Les composants psychiques de la personnalité sont : le moi, le ça et le surmoi.

L'inconscient est un systèmestructuré, qui se révèle par les rêves, les actes manqués.

Freud a insisté sur le rôle de la sexualité dans les conflitsde l'inconscient, les refoulements et les complexes.

Freud a eu l'immense mérite d'écarter« la dangereuse psychosede la dissimulation ». Oeuvres principales : Etudes sur l'hystérie (en coll.

avec Breuer, 1895), La science des rêves (1900), Psychopathologie de la vie quotidienne (1904), Trois essais sur la théorie de la sexualité (1905), Totem et Tabou(1913), Au-delà du principe du plaisir (1920), Psychologie des masses et analyse du Moi (1921), Le Moi et le Soi(1923), Inhibitions, symptômes et angoisses (1926), Le malaise de la civilisation (1930), Leçons d'introduction à lapsychanalyse (1932), Moïse et le monothéisme (1939).. »

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