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Fusillade du 3 mai 1808 de GOYA

Publié le 22/02/2012

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En 1814, avant le retour d'exil du roi d'Espagne Ferdinand VII, Francisco Goya y Lucientes peint les deux grandes toiles de Mai 1808 : La lutte contre les Mameluks et La fusillade pour évoquer à nouveau l'insurrection du peuple madrilène contre l'invasion des troupes napoléoniennes, dont il fut le témoin angoissé. Le peintre veut exprimer sa condamnation de la violence et son horreur pour la brutalité de tous les conflits.
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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Le 3 mai 1808 - Goya (analyse picturale) La fonction image est dominante dans cette peinture.

En effet, cette image choquante de Goya représente un événement réel, l’exécution à Madrid, par un groupe de soldats, d’hommes du peuple coupables d’avoir apporté leur soutien à la rébellion contre l’occupation napoléonienne.

On aperçoit à droite, une rangée anonyme de soldats impériaux, impeccablement vêtus et dont les visages sont cachés au spectateur .

Ils sont tous penchés en avant, parfaitement alignés et leur fusil dirigés vers les cibles.

À gauche, les victimes habillées de vêtements misérables et déchirés forment un atro ce défilé : certains sont déjà morts, d’autres en position d’attente, d’autres encore marchent vers un sort identique.

Les uns se cachent les yeux, les autres prient et au milieu d’eux, l’homme à la chemise blanche, le visag e grimaçant, lève les bras .

À l’ arrière -plan, on distingue une église.

Cette œuvre est également chargée de symboles.

La raideur des soldats exprime leur nature d’automates et l’absence d’émotion quand à l’acte qu’ils s’apprêtent à accomplir.

La main droite de l’homme agenouillé sur le point d’être fusillé porte une marque semblable à un stigmate, qui souligne son rôle de martyr et son identification avec le Christ, que renforce encore la position en croix du buste, prêt à recevoir les balles.

Le religieux à ses côtés, qui se prépare à la mort , sert ses mains en un geste de prière pour l’âme des défunt s.

L’église a également joué dans le conflit un rôle principal, appelant à la résistance et fournissant des prêtres prêts à prendre les armes.

Au premier plan, l’homme baignant dans son sang rappelle le prix payé par le peuple de Madrid.

Cette production est exposée au musée du Prado, à Madrid.

Elle mesure deux cent soixante -huit centimètres de hauteur sur trois cent quarante -sept centimètres de la rgeur.

Le peintre s’est servi de la peinture à l’huile pour son œuvre.

Goya dramatise son sujet en jouant sur le contraste entre la lumière où se trouvent les paysans espagnols et les ténèbres o ù sont rejetés les soldats de l'armée napoléonienne.

Les taches de couleurs tels le pantalon jaune, la chemise blanche, ainsi que le rouge du sang accentuent encore la puissance de la toile.

Les diagonales du dessin qui se croisent, et dont un des axes privilégiés est la lanterne jaune, opposent les soldats aux condamnés. J’ai l’impression de participer à la scène et Je suis effrayée par la froideur des soldats tirant sur les victimes.

Je peux lire la terreur sur le visage de l’homme en blanc.

J’admire également son courage, il est prêt à mourir.. »

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