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Galilée et l'héliocentrisme

Publié le 27/10/2009

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Se rétractant, Galilée, au dire de la légende , frappant sans doute le sol de sa canne, ne put se contenir : Eppur si muove! (Et pourtant, elle se meut).  Ce fait, même s'il est contraire aux Ecritures (saintes comme aristotéliciennes) et au sens commun obvie, est de double importance : d'abord comme fait brut qui s'inscrit parmi d'autres faits, dont la raison interroge le comment, ensuite comme fait purifiant, de par sa réalité même, ce qu'il y avait d'impur dans une vision philosophique ou théologique, qui n'en tenait pas compte ou le niait. En d'autres termes, il n'est du domaine ni de la philosophie ni de la théologie de s'occuper de questions dont l'incidence et la connaissance lui importent, certes, mais moins que ce qui les constitue en propre : la révélation pour la théologie, l'être conscient pour la philosophie.

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