Philosophie: L'amour peut-il contredire la vie ? (dissertation)

Philosophie: La fonction première du langage est-elle de représenter ? (dissertation)

Philosophie: Faut-il opposer l'esprit et la matière ? (dissertation)

L'éducation nie-t-elle la nature de l'enfant ? (dissertation)

Philosophie: L'essence du langage est elle morale ? (dissertation)

Philosophie: La naissance est elle à l'origine des névroses ? (dissertation)

Philosophie: La religion doit-elle se soumettre à la tradition ? (dissertation)

Philosophie: L'espoir fait-il vivre les hommes ? (dissertation)

Philosophie: Peut-il y avoir une dualité en Dieu ? (dissertation)

Philosophie: Les grandes civilisations sont-elles vouées à disparaitre ? (dissertation)

Philosophie: L'homme est-il condamné à être libre ? (dissertation)

Philosophie: Faut-il se garder de trop savoir ? (dissertation)

Philosophie: L'existentialisme donne-t-il une vision pessimiste de la condition humaine ?

Philosophie: L'imaginaire nous éloigne t il de la réalité ? (dissertation)

Philosophie: L'amour est-il compatible avec la philosophie ? (dissertation)

Philosophie: Le courage n'est-il qu'une vertu guerrière ? (dissertation)

Résumé de cours: Justice, Droit et Violence

Philosophie: Faut-il donner une force absolue à la loi ? (dissertation)

Philosophie: La télévision menace-t-elle la liberté ? (dissertation)

Philosophie: Peut on être optimiste pour l'avenir de la planète ? (dissertation)

Philosophie: L'inégalité entre les hommes est elle uniquement due à la nature ? (dissertation)

Philosophie: Le «contrat social» permet-il à l'homme d'être libre en société ? (dissertation)

Philosophie: Faut-il opposer connaissance et liberté ? (dissertation)

Philosophie: Puis je savoir que je suis libre du seul fait que j'en ai conscience ? (dissertation)

Philosophie: L'homosexualité est-elle une déviation sexuelle ? (dissertation)

Philosophie: En économie, faut-il "laisser faire" ? (dissertation)

Philosophie: L'analyse historique suffit-elle à rendre compte du fascisme ? (dissertation)

Philosophie: L'antisémitisme est-il une forme de racisme ? (dissertation)

Philosophie: Peut-on parler d'une inégalité entre les races ? (dissertation)

Philosophie: La violence peut elle être morale ? (dissertation)

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Gioacchino Rossini

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

Le 29 février 1792 Rossini naquit à Pesaro, jolie petite ville de l'État du Pape sur le golfe de Venise. Le père de Rossini était un pauvre joueur de cor de troisième ordre ; sa mère était une "seconda donna" passable. Ils allaient de ville en ville et de troupe en troupe, le mari jouant dans l'orchestre, la femme chantant sur la scène. En 1799, les parents de Rossini l'emmenèrent de Pesaro à Bologne ; mais il ne commença à étudier la musique qu'à l'âge de douze ans en 1804 ; son maître fut Angelo Tesei. Au bout de quelques mois, le jeune Gioacchino gagnait déjà quelques paoli en allant chanter dans les églises. Le 20 mars 1807, il entra au Lycée de Bologne et prit des leçons de musique du Père Stanislao Mattei. Quand les parents de Rossini n'avaient pas d'engagement, ils revenaient habiter leur pauvre petite maison de Pesaro. Quelques amateurs riches de cette ville eurent l'heureuse idée de l'envoyer à Venise ; il y composa pour le Théâtre San Mosè un petit opéra en un acte intitulé La cambiale di matrimonio (1810). Il revint à Bologne et y fit jouer L'equivoco stravagante. Il retourna à Venise et donna pour le Carnaval de 1812 L'inganno felice. Il réunit dans l'opéra nouveau La scala di seta, toutes ces extravagances qui n'ont jamais manqué dans cette tête-là et donna successivement : L'occasione fa il ladro (1812) et Il figlio per azzardo (Carnaval de 1813) ; ce fut dans ce même carnaval de 1813 que Rossini fit Tancrède. L'empereur et roi Napoléon eût honoré Venise de sa présence que son arrivée n'y eût pas distrait de Rossini. Du gondolier jusqu'au grand seigneur tout le monde répétait : "Ti rivedro ti rivedrai". Au Tribunal où l'on plaide, les juges furent obligés d'imposer silence à l'auditoire qui chantait : "Ti rivedro !"

« Après l'éclatant succès de l'Elisabeth, Rossini fut appelé à Rome pour le Carnaval de 1816 ; il composa au ThéâtreArgentina son chef-d'Oeuvre du Barbier de Séville, mis jadis en musique par Paesiello.

En treize jours, la musique duBarbier fut achevée.

Rossini, croyant travailler pour les Romains, venait de créer le chef-d'Oeuvre de la musiquefrançaise. La gazza ladra est un des chefs-d'Oeuvre de Rossini.

Il l'écrivit à Milan en 1817 ; j'étais à la première représentation; l'opéra et le succès ne furent qu'une scène d'enthousiasme ; les spectateurs du parterre étaient montés sur lesbanquettes ; je n'ai jamais vu une telle fureur et un tel succès ; c'étaient des cOeurs inondés de plaisir quiremercient le Dieu qui vient de leur verser le bonheur à pleines mains. Rossini, dit-on, va passer à Paris en décembre 1823, pour aller écrire un opéra nouveau à Londres ; il serait beau del'arrêter au passage... Note de l'éditeur :En octobre 1823, Rossini prit la direction de la musique du Théâtre Italien à Paris.

Il fit représenter en 1825 IIviaggio à Reims.

En 1826, il arrangea pour l'Opéra français son Maometto secondo sous le titre : Le siège deCorinthe.

Moïse suivit en 1827, Le Comte Ory en 1828 ; enfin en 1829, parut Guillaume Tell, son chef-d'Oeuvre.Pendant les trente-huit années qui séparent la première représentation de cet ouvrage, de sa mort, Rossini n'écrivitplus que le Stabat Mater (1832, remanié en 1841).

Retiré en Italie en 1836, il fut atteint de la nostalgie de Paris, yretourna en 1853 et y vécut dans un dolce farniente, plus jaloux, semble-t-il, de la paternité du tournedos que desa gloire de compositeur : "J'étais doué pour la musique, disait-il, j'aurais pu faire quelque chose".

Il mourut à Ruelleen 1868.

L'œuvre de Rossini ŒUVRES PRINCIPALES ŒUVRES DE JEUNESSE DEMETRIO E POLIBIO, opéra (1806) MESSE POUR VOIX D'HOMMES (1808) IL PIANTO D'ARMONIA PER LA MORTE D'ORFEO, cantate (1808) OPÉRAS Italie LA CAMBIALE DI MATRIMONIO (1810) L'EQUIVOCO STRAVAGANTE (1811) L'INGANO FELICE (1812) LA SCALA DI SETA (1812) LA PIETRA DEL PARAGONE (1812) L'OCCASIONE FA IL LADRO (1812) TANCREDE (1813) L'ITALIANA IN ALGERI (1813) IL BARBIERE DI SIVIGLIA (1816) LE BARBIER DE SÉVILLE (Paris) OTELLO (1816) LA CENERENTOLA (1817) LA GAZZA LADRA (1817) MOSÈ IN EGITTO (1818) SEMIRAMIS (1823). »

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