Devoir de Philosophie

Hédonisme (analyse et critique de la doctrine)

Publié le 12/02/2016

Extrait du document

L homme est naturellement enclin à satisfaire ses désirs. L'élan vers le plaisir constitue l’élément moteur de son action. Une morale qui ne serait pas fondée sur le plaisir serait inhumaine, masochiste. C'est peut-être une des raisons qui expliquent le déclin actuel de la croyance religieuse et l'intérêt pour les philosophies hédonistes. Toute la question est de ne pas tomber dans les excès. Un plaisir qui serait fondé sur la souffrance de l'autre,

comme le sadisme, ou qui rabaisserait l'être humain à un objet, sans tenir compte de ses autres dimensions, peut être vu comme pervers. Une doctrine telle que l'eudé-monisme permet au contraire d'intégrer les plaisirs en les mesurant par un juste usage de la raison. La possibilité est ainsi donnée à l'homme d'accomplir pleinement son être, de satisfaire son corps et son esprit. C'est pourquoi le sage ne doit pas refuser le plaisir.

« Le plaisir est le souverain bien ·~[·]~· Le plaisir- qu'il soit des sens ou de l'esprit­ constitue le souverain bien.

Le plaisir du corps doit être exalté plutôt que brimé.

Les hommes recherchent naturellement la satisfaction des sens.

Il faut rechercher les plaisirs des sens S ous le nom d 'h é­ doni sme , on ré­ unit toutes les doc­ trin es qui po se nt le plaisir comm e but d e l 'ex i s te n ce.

Pour Aris­ tippe de Cyrène, un dis­ ciple de Socrate, les plai- •Quoi qu'ils en disen t, en la vertu même le dern i er but de notre visée est la volupté .• Montaigne sirs des sens sont supé­ rieurs à ceux de l'esprit , même s'ils doivent être tempérés par la raison.

La doctrine d 'Aristippe et de ses disciples, les Cyrénaïques , annonce l 'épicurisme.

Plus près de nous , Nietzsche (et Gide après lui) exal te ­ ront les plaisirs du corps , contre le moralisme chré­ tien gui fait de la souf­ france une ve rtu.

Le philosophe est ami des plaisirs intellectuels L e plaisir ne découle pas seulement de la sa tisfaction des sens.

n exi ste aussi un plai· sir int ellec tu el, qui naît d e la co nt empla ­ tion du vrai, du bien , du bea u .

Pour Platon , pour Aristote, pour Spi· noza, notamment, ce plaisir -là se confond avec le bonheur.

On qualifie d' eudémonistes les doc­ trines selon lesquelles la recherche raisonnable du bonheur est compa · tible avec la vertu.

Les homn1es sont soumis au prin ­ cipe de plaisir P our l'utilitariste Jeremy Bentham (17 48 -1832), la rech e r­ c h e du plai sir et l'év i­ tement d e la douleur consti tu en t l e mobil e pr incipa l d es actions humain es.

Freud nom­ mera «principe de plai­ sir» cette aspiration fondamentale de l 'être humain vers la satis­ fact ion.

Le plaisir des sens n'est pas immoral; il doit au con trair e être exalté.

Un plaisir modéré et fondé sur la raison est conforme à la vertu.

Tout être humain recherche naturellement le plaisir et év ite la douleur.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles