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hobbes léviathan explication de texte

Publié le 10/10/2014

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hobbes
Introduction L'éternelle insatisfaction de l'homme est un thème majeur et récurent en philosophie. D'Epicure à Pascal, les philosophes tentent de favoriser une sérénité à l'âme, et non l'infinie spirale du désir et des passions de l'homme. A travers cet extrait de Léviathan, Hobbes analyse l'objet du désir humain. Ainsi, une question se pose : celle de savoir qu'est-ce qui fait marcher les hommes, c'est-à-dire quelle est la quête de l'homme : Est-ce de trouver le bonheur et de vivre heureux ? Pour l'auteur, le problème réside alors dans la découverte de l'objectif de l'homme dans ce monde, sa raison d'être. Autrement dit, peut on trouver quelque chose de fondamentale qui donne un sens à toutes les autres choses ou actions. Cet objet serait pour Hobbes l'objet du désir. Si l'on résume le cheminement de Hobbes, nous sommes des êtres de désir ; nous ne désirons pas le bonheur : le bonheur c'est au contraire la capacité de désirer. Nous ne désirons pas non plus les biens pour eux-mêmes mais dans la mesure où ils nous assurent la sécurité pour nos désirs futurs. En somme, l'homme est à la quête de l'objet qui lui assurera des désirs futurs car sans cela, l'homme n'aurait pas de raison de vivre. « Malheur a qui n'a plus rien à désirer ! » dit Rousseau. Nous analyserons la façon dont Hobbes démonte la structure du désir en mettant en évidence l'idée d'une course sans but réel, dans laquelle tous les objectifs sont transitoires et uniquement destinés à préparer d'autres buts futurs : (« objet du désir...qu'ils suivent »). Avant de montrer qu'une partie des effets désiré...
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« Explication de texte Dans la première phrase de cet extrait, l’auteur choisit de nous exposer ce qui, selon lui, n’est pas l’objet du désir chez l’homme.

Ainsi, « le désir n’est pas de jouir une fois seulement ».

Ensuite, il énonce une définition précise et qui serai plus juste c'est-à-dire que le désir, pour les Hommes est de posséder un autre « désir futur ».

Ainsi le bonheur peut être atteint et acquis qu’à la seule condition de garantir un avenir plein de désirs.

L’auteur, en insistant sur cette idée suggère que sans les désirs, la vie n’a aucun sens et les hommes seraient tristes.

Pour éviter cela, le désir ne doit pas être limité dans le temps, il ne doit pas être éphémère.

Par définition, un homme heureux doit avoir la certitude de l’existence de désirs ainsi que la garantie de cette existence tout au long de sa vie .

Le vrai bonheur réside dans le rêve que suscite le désir et non dans la jouissance qui s’inscrit uniquement dans l’instant. C’est pourquoi Hobbes peut affirmer que l’homme satisfait, qui cesserait d’être acteur pour seulement jouir du spectacle du monde, renoncerait presque à la vie elle-même.

Mais alors, que désirons-nous ? Hobbes ne nomme pas d’objet particulier du désir, pour la bonne raison que les objets que nous désirons sont secondaires.

C’est donc la première surprise de ce texte : pour Hobbes, nous ne désirons pas telle ou telle chose, nous désirons pouvoir continuer à désirer ; si bien que nulle satisfaction ne vaut en soi, mais seulement comme tremplin en vue de la suivante.

Ici Hobbes introduit un degré supplémentaire de complexité dans son analyse : pour pouvoir désirer encore, il faut assurer la possibilité du désir.

Et c’est la seconde surprise du texte par rapport à la conception commune : selon Hobbes, non seulement les satisfactions sont éphémères, mais la plupart de nos actes ne visent pas l’obtention d’une satisfaction mais seulement l’obtention des conditions de la satisfaction.

Telle est l’inquiétude de l’esprit humain face au temps, que la procuration d’une « vie heureuse » est subordonnée au fait de « la garantir ».

La véracité de cette analyse peut être confirmée si l’on pense au report permanent du moment où un homme accepte de profiter de la vie : tout le temps qui précède est occupé par des efforts destinés à assurer l’avenir.. »

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