Devoir de Philosophie

hume

Publié le 28/05/2014

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DEVOIR DE PHILO 6: Sarah cela est la dissertation du texte de spinoza mais il te donne en meme temps les explications de chaque partie du texte, il faut juste reformuler. INTRODUCTION: A l´époque du XVII siècle, la liberté de penser représentait sur un plan politique un grave danger, raison par laquelle la plupart des états européens ont mis en place des systèmes de censure afin de contrôler de futures publications ou de retirer des ?uvres déjà éditées, « ce contrôle apparaît comme nécessaire pour la sécurité de l´état ». Cependant Spinoza, auteur de ce même siècle s´oppose diamétralement a cette idée, et il se propose de démontrer dans son ?uvre « traité des autorités théologique et politique », publiée en 1670, que la liberté d´expression ou de penser ne représente pas le moindre danger politique, et que la censure n´est pas nécessaire afin de maintenir la sécurité de l´état. On pourrait alors se demander si la liberté d´expression représente t-il un danger politique ? Dans l´extrait qui nous est proposé nous essaierons de voir dans un premier temps comment Spinoza fonde t-il sa thèse et s´oppose a cette idée, et dans un deuxième temps nous pourrons voir que les limites de notre liberté de penser ne nous rendent pas des esclaves.
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« La deuxième situation pr évue et celle du m ême sujet qui souhaite voir cette loi abrog ée mais cette fois   ci, son intention va plus loin, puisqu´il cherche a «   accuser les pouvoirs publics d´injustice et a les   d ésigner aux passions de la foule   », ce sujet n´utilise pas sa raison, mais il se laisse plut ôt guider par   sa haine, sa col ère, sa ruse, ressources que selon Spinoza ne nous permettent pas de nous exprimer   correctement.   On remarque une opposition entre l´abstinence «   d´une manifestation active d´opposition   » et   «   d ésigner aux passions de la foule   ». Les deux individus, r éagissent de mani ère compl ètement   oppos ée l´un de l´autre.         Cette opposition entre les deux individus se r éaffirme dans la perception que tient l´ état des deux   sujets, perception qui se base sur leur comportement. Pour l´ état le sujet qui s´appui sur la raison pour faire passer son message est un «   excellent   citoyen   », par contre celui qui se laisse dominer par la haine ou la col ère est per çu comme un   «   perturbateur et un rebelle   » Ainsi le d éveloppement et l´analyse de ces deux exemples illustrent la th èse que l´auteur nous avait   é nonc ée au d ébut du texte. Cette libert é d´expression n´est pas tout a fait livr é a nous passions, il va falloir qu´on limite notre   libert é, et est ce que limiter notre libert é ne serait il pas un contresens   ?    L'homme libre est d écrit comme celui qui est libre de faire ce qu'il veut, qui agit selon son bon plaisir,   or il s'av ère que ceci n'est pas toujours une libert é, car l'homme qui suit son plaisir peut se laisser   enfermer par lui... Il devient alors prisonnier de son plaisir et doit sans cesse agir dans l'unique but de   se satisfaire, il est donc contraint. Le seul moyen d' être libre et d'agir en cons équence et de se   soumettre  à la Raison, m ême s'il s'agit l à aussi d'une soumission, celle­ci est utile et n'est donc pas   une contrainte... L'esclave quant  à lui est d écrit comme celui qui agit sous le commandement, il n'est donc pas   ind épendant, malgr é tout cette soumission ne l'emp êche aucunement de r éfléchir et donc de suivre sa   Raison. Ce qui fait esclave est le but de l'action qu'on effectue, si elle n'a aucune utilit é pour soi­m ême   alors oui, nous sommes esclaves, mais si elle est utile on n'est plus esclave. Ceci est vrai en   particulier dans le cadre de la loi d'un Etat. On doit s'y soumettre mais cela ne fait pas de nous des   esclaves, car cette ob éissance est utile, bonne et n écessaire  à la bonne marche de l'Etat, et garantit   la libert é de tous les sujets, et ainsi la n ôtre. L'ob éissance  à la loi ne peut pas  être consid érée comme   un facteur d'esclavage. En conclusion nous pouvons dire que la libert é d´expression ne repr ésente pas un danger politique, c ´est en fait la censure qui s´opposerait a la d émocratie, tenter de censurer notre opinion   repr ésenterais un attentat a la souverainet é d´un peuple.  Il faut cependant savoir montrer son point de vue, d éfendre nos opinions, mais en utilisons la raison et   non pas se laisser manipuler par la haine, la col ère, il faut apprendre a contr ôler nos  émotions, et a   penser avant d´agir.   . »

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