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Jean-Baptiste Vico

Publié le 22/02/2012

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Longtemps méconnue, l'oeuvre de ce juriste napolitain est pourtant celle d'un précurseur des philosophies modernes de l'histoire. L'auteur des Principi di una scienza nuova d'intorno alla communa natura della razioni (1725) se présentait comme un adversaire de Descartes auquel il reprochait l'application des idées claires et distinctes à tout autre domaine que celui des mathématiques et de la physique. Car si nous comprenons les mathématiques de la physique, c'est parce que nous avons fait les nombres et les figures, mais non pas la nature. En se préoccupant de réhabiliter certaines notions obscures dont le rationalisme cartésien avait fait table rase, Vico entendait retrouver dans le passé de l'histoire, et plus précisément dans les vestiges conservés par le langage, une sagesse primitive et spontanée présidant, sans le secours de la raison, à la naissance et à l'évolution de l'humanité. Mettre la philologie en accord avec la philosophie, tel fut le propos de Vico qui visait à formuler, à partir de spéculations souvent fantaisistes sur le langage et les étymologies, la loi idéale à laquelle participe l'histoire des nations. La comparaison des documents issus de nations différentes doit démontrer l'identité de la loi de développement en chacune d'elles : appliquée aux faits civils et politiques, comme Bacon l'appliquait aux faits de la nature, l'induction constitue le fondement de la méthode historique de Vico, et c'est bien par là qu'il se montre grand initiateur.
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« L'histoire est philosophique Fils d'un pauvre libraire napolitain, Giambattista Vico suit des études plutôt décousues au point qu'il se vantera d'être un autodidacte.

Vers vingt ans, il réside longuement à la campagne, au service d'une famille noble et en profite pour lire et méditer ; il retourne à Naples en 1695 pour ne plus quitter sa ville natale.

Il obtient en 1699 une chaire de rhétorique à l'université, poste qu'il occupe jusqu'à sa retraite.

Il est l'auteur d'une autobiographie, chef-d'oeuvre de la littérature italienne dont la beauté contraste avec l'apparente platitude d'une vie consacrée à l'étude.

Vico y relate ses recherches, les voyages de la pensée d'un grand précurseur, aussi bien de la philosophie de l'histoire que de la quasi-totalité des courants de pensée de son siècle. L'oeuvre OEuvres importantes Dates Vie d'Antonio Carafa (oeuvre historique) 1716 La Méthode des études de notre temps, discours universitaire 1708 Le Droit universel 1720-1722 Vie de Giambattiasta Vico écrite par lui-même, autobiographie 1728 La Science nouvelle, une seconde édition très remaniée paraît en 1730, une dernière en 1744 1725 Vico a fait de l'histoire le sujet central de ses recherches, de ses préoccupations, de ses spéculations. Le premier philosophe de l'histoire Vico est le premier philosophe de l'histoire, du moins dans le sens que nous donnons aujourd'hui à ces mots qui apparaissent pour la première fois sous la plume de Voltaire. L'histoire n'est plus seulement une bizzarerie, un tissu de faits, d'anecdotes pour « antiquaires » (tout ce qui est « ancien »), mais le produit de l'action des hommes : « On doit par conséquent pouvoir en trouver les principes dans les modifications de notre esprit humain lui-même.

» Voilà défi nie la « science nouvelle » qui mettra en avant l'idée d'une nature humaine d'abord en devenir. La science nouvelle Pour Vico, la raison est l'aboutissement d'une évolution dont les. »

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