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La causalité (philosophie)

Publié le 23/03/2022

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« La causalité et les principes Démonstration = raisonnement au moyen duquel la vérité d'une conclusion est établie au moyen de raisons nécessaires, et qui procède à partir de prémisses. = principe selon lequel, de ce qu'une chose est posée, il s'ensuit nécessairement qu'une autre dê posée. Causalité n'est pas dans les choses (//métaphysique antique) mais dans le sujet.

Causalité repose sur la conjonction par l'imagination de deux phénomènes perçus au sein de l'expérience.

De ce que j'ai eu sensation de froid après avoir touché de la glace, je forme loi d'asso selon laquelle glace apporte le froid. Or, selon Hume, cette loi d'association n'est aucunement objective : du simple fait que j'ai fait l'expérience de ces deux phénomènes df consécutive ne s'ensuit pas une loi objective et universelle. Bref, je ne peux pas déduire de mon expérience particulière un rapport universel et nécessaire entre 2 objets ou phénomènes. Selon Kant, dans Prolégomènes à tte métaphysique future, Hume explique que la causalité appliquée aux choses de fait est illogique et non inutile.

De fait, est utile à l'homme dans la sphère de l'exp en ce que lui permet d'associer moyens / fins + de se prévenir de certains dangers.

Il s'agit d'une croyance nécessaire pr conduire sa vie, donc, mais non pas d'une vérité objective. Hume Enquête sur l'entendement humain, Section 4, Première partie Carac intéressant du « Soleil se lèvera demain » d'où se fonde cette évidence, si ce n'est pas à partir du témoignage présent des sens ni par le travail de la mémoire (pcq précisément, porte sur avenir) ? Cette évidence ne pê formée qu'à partir d'une relation de causalité.

Opération de l'esprit (causalité) constitue dès lors déjà, en ce sens, un dépassement de l'expérience. « d’une voix articulée et d’un discours sensé dans le noir nous assure de la présence de quelqu’un.

Pourquoi ? Parce que ces sons sont les effets de la façon dont l’homme est fait, de sa structure, et qu’ils sont en étroite connexion avec cette structure. (…) Je me risquerai à affirmer, comme une proposition générale qui n’admet pas d’exception, que la connaissance de cette relation n’est atteinte en aucun cas par des raisonnements a priori, mais provient entièrement de l’expérience, quand nous trouvons des objets particuliers en conjonction constante l’un avec l’autre.

Présentons un objet à un homme dont la raison naturelle et les facultés sont aussi fortes que possible.

Si cet objet est nouveau pour lui, il ne sera pas capable, avec l’examen le plus rigoureux de ses qualités sensibles, de découvrir l’une de ses causes ou l’un de ses effets.

ADAM, même en supposant qu’il disposât dès le début de facultés rationnelles tout à fait parfaites, n’aurait pas pu inférer de la fluidité et de la transparence de l’eau qu’elle l’asphyxierait, ni de la lumière et de la chaleur du feu qu’il le consumerait.

Un objet ne nous révèle jamais, par les qualités qui apparaissent aux sens, les causes qui l’ont produit et les effets qui en naîtront, et notre raison, sans l’aide de l’expérience, ne peut jamais tirer une inférence sur une existence réelle et une chose de fait .(…) En un mot, tout effet est ainsi un événement distinct de sa cause.

Il ne peut donc être découvert dans la cause, et il est entièrement arbitraire de l’inventer ou de le concevoir dès l’abord.

Et même après que l’effet nous a été suggéré, sa conjonction avec la cause doit apparaître également arbitraire ; car il y a toujours de nombreux autres effets qui doivent paraître à la raison tout aussi cohérents et naturels.

C’est donc en vain que nous prétendrions déterminer un seul événement, ou inférer une cause ou un effet, sans le secours de. »

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