Devoir de Philosophie

La cause efficiente

Publié le 09/06/2012

Extrait du document

b) L'effet est plus parfait dans la cause qu'en lui-même.
Cette assertion pourrait d'abord étonner, car l'effet, une fois
réalisé, paraît avoir plus d'être ou de perfection que l'effet qui
n'existe encore qu'en puissance dans la vertu de la cause: il est
plus parfait d'être que d'être simplement possible. Mais ce
point de vue consiste à envisager l'effet préexistant indépendamment
de sa cause, comme s'il préexistait autrement que
dans la puissance de celle-ci. En réalité, l'effet, avant d'être
produit, n'est rien de plus que la cause en tant que puissance
de le produire, et, réalisé, il n'est qu'un aspect partiel de la perfection
de la cause, une participation et une imitation de cette
perfection causale. En celle-ci, il a donc plus de perfection
qu'en lui-même, ce qui revient à dire que la cause est nécessairement
plus parfaite que l'effet. - Il suit de là que si un
effet est de même nature que la cause (cas des effets univoques:
l'homme engendre ·l'homme ; le soleil fait germer la plante ;
l'étincelle provoque une explosion), la cause n'est pas cause
totale de l'effet, m:ais seulement cause partielle ou instrumentale.

« c'est-à-dire qu'il y a un passage de la puissance à l'acte, qui requiert, pour être réalisé, une cause extrinsèque à la puissance opérative.

C'est la raison même pour laquelle nous disions plus hat. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles