La connaissance du vivant (cours)
Publié le 30/12/2011
                            
                        
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de le dissoudre parmi l'ensemble des mécanismes physico chimiques 
caractérisant la matière ? Tel est selon cet auteur, le paradoxe du "vivant 
séparé de la vie par la science et s'essayant à rejoindre la vie à travers la 
science."   
En effet, cette fragilité du vivant, non seulement comme réalité organique et 
dynamique, mais aussi comme concept scien tifique, conduit à prendre de 
nombreuses précautions méthodologiques et épistémologiques sans 
lesquelles le vivant risque d'être davantage l'objet d'une fable que d'une 
connaissance objective authentique .
                                                            
                                                                                
                                                                    
Ainsi parle -t'on volontiers du mystère de la vie, d e la profusion des êtres 
vivants sans réellement parvenir à circonscrire l'objet d'étude, a proportion de 
ses propriétés : nécessité de se mettre d'accord sur une ou plusieurs définitions 
susceptibles de renseigner précisément les concepts étudiés : le  problème est 
donc à la fois celui des enjeux scientifiques eux -mêmes, par exemple, pour ce 
qui concerne l'histoire du vivant, les théories de l'évolution , que le statut 
historique et é pistémologique d'une connaissance potentielle de la vie et du 
vivant  : à qu elles conditions une science dite biologique est -elle possible ; quels 
sont les obstacles et par conséquent les ruptures épistémologiques qu'elle est 
appelée à rencontrer et surmonter ?  
Cette route est jalonnée d'embûches.
                                                            
                                                                                
                                                                    L'accès à une connaissance potent ielle du 
vivant exige l'abandon d'un certain nombre de conceptions métaphysiques et 
de croyances intellectuelles sans fondement.
                                                            
                                                                        
                                                                     Il suppose aussi que le discours 
scientifique se mette d'accord sur les critères de définition de son objet : 
comment établir, d'abord une distinction entre les différentes sciences de la 
matière que sont la physique et la biologie ; comment en suite parvenir à les 
articuler ? Il est significatif que la détermination de la biologie en tant que 
concept et en tant que connaissance n e date que du début du XIX° siècle.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Lorsqu'elle parvient en fin à se constituer en science, cette connaissance n'en 
doit donc pas moins sans cesse se réformer, se purifier de l'intérieur d'un 
certain nombre de préjugés qui viennent peut -être des difficulté s qu'éprouve 
l'esprit humain à se débarrasser de ses illusions de toute sorte  -  illusions 
anthropomorphistes, métaphysiques, illusions épistémologiques telles que 
les théories finalistes, mécanistes, vitalistes etc  -   mais qui tiennent aussi à 
l'extrême co mplexité de l'objet de cette connaissance.
                                                            
                                                                                
                                                                    On aura en effet l'occasion 
de voir, en même temps qu'elle se complexifie de l'intérieur, cette zone du 
savoir hésiter sur ses limites, c'est -à- dire, en dernière analyse celles de son objet.
                                                            
                                                                                
                                                                    
La remarquable évoluti on de la connaissance dans ce domaine se caractérise 
donc par une véritable crise de ses critères et de son contenu, qui n'est pas sans 
rappeler celle que connaît la physique fondamentale lorsqu'elle se confronte à 
l'évanescence du concept de matière.
                                                            
                                                                                
                                                                     
 
I :  Une querelle des définitions révélatrice des enjeux du problème  
 
A un ensemble de théories fragmentaires et contradictoires  
a) l'inerte et l'animé  
 Comme chacun peut le constater, tous les êtres naturels ne sont pas vivants.
                                                            
                                                                                
                                                                    
On distingue deux catégories  générales d' êtres naturels : les êtres inertes et les.
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