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La conscience peut-elle sortir d'elle-même ?

Publié le 09/04/2005

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conscience
Kant s'attaque à tous les attributs qui peuvent désigner la conscience en terme d'intériorité, il s'éloigne de l'idéalisme cartésien pour intégrer une certaine forme de réalisme qui va établir un nouveau lien entre l'homme et la réalité. 2. L'idéalisme transcendantal La dénonciation de ces paralogismes permet à Kant de désigner sa doctrine non pas comme un idéalisme empirique, mais comme un idéalisme transcendantal, assorti d'un réalisme empirique : « J'entends par idéalisme transcendantal de tous les phénomènes la doctrine d'après laquelle nous les envisageons dans leur ensemble comme de simples représentation set non comme des choses en soi.[...] L e réalisme transcendantal se représente donc les phénomènes extérieurs (si on admet la réalité) comme des chose en soi qui existent indépendamment de nous et de notre sensibilité et qui seraient donc hors de nous suivant les concepts purs de l'entendement. [...] L'idéaliste transcendantal peut-être au contraire, un réaliste empirique, et, par suite, comme on l'appelle, un dualiste, c'est-à-dire accorder l'existence de la matière sans sortir de la simple conscience de soi-même et admettre quelque chose de plus que la certitude des représentations en soi, c'est-à-dire que le cogito ergo sum. » La conscience ne peut connaître les choses en soi, mais elle peut accéder à une certaine connaissance, celle des noumènes.   B. Kant construit un nouveau lien entre la conscience et la réalité extérieure 1. Kant redéfinit l'objectivité ·         L'objectivité n'est plus le caractère de ce qui existe en soi, c'est-à-dire ce qui existe indépendamment de l'esprit humain, l'objectivité est plus précisément une représentation correcte de la réalité, ou encore la réalité telle qu'on a raison de se la représenter, elle est ce qui fonde et rend possible un accord universel des esprits qu'on ne peut que postuler (et non réaliser).

Tout ce qu'on peut penser ou ressentir passe nécessairement par notre conscience, on ne peut réfléchir que consciemment, ne discuter avec autrui qu'en toute conscience. La question du passage, du lien entre la conscience et la réalité se pose, comment peut-on qualifier le lien qui lie l'homme à la réalité, celle des objets et celle des autres hommes ? Quelle valeur peut-on donner à l'objectivité dans un monde qui semble n'être qu'un contenu de conscience ? Notre vie n'est-elle qu'un rêve ? N'y a-t-il que de la subjectivité pour la conscience ? Au-delà de la constitution de la conscience se pose la question de la possibilité de la connaissance.

conscience

« II.

À travers sa révolution copernicienne en philosophie, Kant opère unchangement de référent qui change le problématique et évite lesapories cartésiennes. Dans la Critique de la Raison Pure, Kant compare sa méthode à celle deCopernic.

Le savant polonais mit enfin l'astronomie sur la voie de la sciencemoderne lorsqu'il plaça le soleil au centre de son astronomie et en délogea laTerre (héliocentrisme).

Kant compare le décentrement opéré par Copernic ausien propre: jusqu'alors, on a cherché à résoudre le problème de laconnaissance en faisant tourner le sujet autour de l'objet.

Décentrons l'objet,replaçons au centre le sujet qui connaît et mettons l'objet connu à lapériphérie.

Ainsi, affirme Kant, nous pourrons savoir en quoi la connaissanceconsiste au juste et quelles en sont les limites. A.

Kant déconstruit les propositions cartésiennes, le cogito ergo sum n'est pas un principe si fécond et si déterminant 1.

La critique kantienne de l'idéalisme de Descartes Kant dénonce quatre paralogismes (ou faux raisonnements) qui dominent la« psychologie rationnelle », « cette prétendue science construite sur l'uniqueproposition : je pense », le « je pense » pour Kant, « ne sert qu'à présenter toute pensée comme appartenant à la conscience ».

cf.

Critique de la raison pure , 1781, « Dialectique transcendantale », liv.

II, chap.

1 er, Des paralogismes de la raison pure. Le paralogisme de la substantialité consiste à affirmer qu' »en tant qu'être pensant, je sis le sujet absolu de tous mes jugements possibles » et donc, qu'à titre pensant (comme âme), je suis une substance.

Or, du fait que « jepense », je ne peux nullement en conclure que l'âme est une substance et que « comme être pensant, je dure parmoi-même, sans naître ni mourir naturellement, je ne peux d'aucune façon le conclure ». Le paralogisme de la simplicité consiste à conclure que l'âme ou le moi pensant est une chose simple, parce que son action ne peut jamais être regardée comme le concours de plusieurs choses agissantes. Le paralogisme de la personnalité consiste à conclure que l'âme est une personnalité du fait qu'elle a conscience de son identité en différent temps. Le paralogisme de l' idéalité du rapport extérieur est le paralogisme de l'idéalisme empirique qui, n'admettant pas que nous puissions avoir une perception immédiate de l'existence des objets extérieurs, « en conclut que jamais nous nepouvons être pleinement certains de leur réalité par aucune expérience possible ». Kant s'attaque à tous les attributs qui peuvent désigner la conscience en terme d'intériorité, il s'éloigne del'idéalisme cartésien pour intégrer une certaine forme de réalisme qui va établir un nouveau lien entre l'homme et laréalité. 2.

L'idéalisme transcendantal La dénonciation de ces paralogismes permet à Kant de désigner sa doctrine non pas comme un idéalisme empirique,mais comme un idéalisme transcendantal, assorti d'un réalisme empirique : « J'entends par idéalisme transcendantalde tous les phénomènes la doctrine d'après laquelle nous les envisageons dans leur ensemble comme de simplesreprésentation set non comme des choses en soi.[...] L e réalisme transcendantal se représente donc lesphénomènes extérieurs (si on admet la réalité) comme des chose en soi qui existent indépendamment de nous et denotre sensibilité et qui seraient donc hors de nous suivant les concepts purs de l'entendement.

[...] L'idéalistetranscendantal peut-être au contraire, un réaliste empirique, et, par suite, comme on l'appelle, un dualiste, c'est-à-dire accorder l'existence de la matière sans sortir de la simple conscience de soi-même et admettre quelque chosede plus que la certitude des représentations en soi, c'est-à-dire que le cogito ergo sum. » La conscience ne peut connaître les choses en soi, mais elle peut accéder à une certaine connaissance, celle desnoumènes. B.

Kant construit un nouveau lien entre la conscience et la réalité extérieure 1.

Kant redéfinit l'objectivité · L'objectivité n'est plus le caractère de ce qui existe en soi, c'est-à-dire ce qui existe indépendamment de l'esprit humain, l'objectivité est plus précisément une représentation correcte de laréalité, ou encore la réalité telle qu'on a raison de se la représenter, elle est ce qui fonde et rend possibleun accord universel des esprits qu'on ne peut que postuler (et non réaliser). 2.

La voie vers la connaissance. »

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