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La contemplation du beau et la contemplation du bien.

Publié le 26/02/2015

Extrait du document

Le beau est l'une des formes du bien.

En contemplant la beauté, le philosophe accède â la contemplation

 

du bien et de Dieu.

Pour Platon, il n'y a pas de différence entre le beau et le bien. Le beau est l'une des formes du bien. La vue de la beauté fait naître le désir de contempler le beau en soi et de se tourner vers le monde des Idées.

« Le beau ne conduit pas au bien Le beau et le bien sont des normes qui appartiennent à deux domaines distincts de la connaissance: l'esthétique et la morale.

Il n'y a pas de lien entre elles.

Beau et bien ou les époques.

Le bien, Une notion aussi rela- appartiennent en revanche, ressortit tive et mal assurée ne à deux ordres au jugement moral et peut donc servir de nor- différents donc à la raison.

Il est me pour se guider dans L e jugement esthé - aussi une norm e abso- le c hamp de la morale .

tique est affaire de lue: le bien est ce qui sentiment.

Est beau ce est bon pour tous.

On peut être laid que l'on ressent comme et vertueux tel.

La beauté d'une La notion de beau Au niveau de la beau- chose, d'une œuvre d'art, es ·elative té physique, il n'y a c ela fait longtemps pas de lien entre beauté •La forme parfaite de l'art qu _e l'on a renoncé et moralité.

Une femme n'a que faire de la morale à établir une norme du ou un homme beaux et la beauté est sa propre beau , que ce soit dans peuvent être immo- excuse.• John Greenleaf Whittier , l'art ou dans la nature.

raux.

De même, pour Chants de labeur Platon ne qualifierait reprendre l'argument certainement pas de d'Alcibiade dans Le Ban- se sent, mais e lle ne peut beau un tableau de quet , on peut être laid, ê tre démontrée.

Pour la Picasso.

Un paysage de comme Socrate, et être même raison, la beauté haute montagne et de le plus vertueux des hom- est relative, car la concep- glaciers ne paraîtrait sûre- mes.

..

Il serélit donc erroné tian du beau peut dif- ment pas beau à un de croire que la beauté férer selon les personnes homme du XVII e siècle.

est un signe de bonté.

Le beau et le bien appartiennent à deux ordres différents de connaissance.

Le beau ne peut donc pas conduire au bien: ce sont deux notions qu 'il faut séparer.. »

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