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La culture dénature-t-elle l'Homme ?

Publié le 22/04/2024

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« Dissertation philosophie La culture désigne tout ce que l’Homme surajoute à la nature, c’est ce qui est artificiel.

Comme par exemple l’ordinateur, l’imprimante et cette feuille qui me servent à faire cette dissertation.

Mais c’est également l’ensemble des éléments, des coutumes, le savoir et l’éducation.

L’état de culture s’oppose à celui de nature.

La nature c’est ce qui est naturel, inné, c’est tout ce qui existe indépendamment de l’Homme.

On pourrait définir le terme « dénaturer » comme enlever, changer la nature de l’Homme, un Homme déshumanisé, animalisé et pervertit.

Dénaturer convient parfaitement pour décrire les enfants sauvages puisque ce sont des Hommes dénués de toute culture.

Le cas des enfants sauvages peut nous amener à nous demander si un Homme sans culture serait vraiment un Homme.

Si l’éducation est mauvaise pour l’Homme, car elle fait partie de la culture, et que la société le pervertit alors il devrait arrêter l’école et sortir de cette société qui peut le transformer.

Mais dans un même temps, l’éducation est essentielle pour justement apprendre la culture (culture du pays, écrire, lire, parler…).

Alors l’Homme ne serait-il pas un tout, un mélange de nature et de culture ? La culture a-t-elle tellement transformer l’Homme qu’il ne se reconnait plus ? La culture dénature l’Homme ou c’est la culture qui le rend humain ? De nos jours, il paraît impossible de revenir à l’état de nature originel, mais la culture n’a-t-elle pas finalement dénaturé l’Homme ? Pour répondre à cette question nous verrons dans un premier temps que la culture dénature l’Homme puis dans un second temps nous allons voir que la culture nous rend humain. La culture est en capacité de nous rendre plus humain en sachant que l’Homme est lui-même le produit d’une culture.

Elle nous permet de nous différencier des animaux.

L’animal est d’emblée toujours adapté à son environnement naturel par son instinct tandis que l’Homme, se développe en tant qu’humain seulement dans un cadre culturel.

D’après Protagoras de Platon, les humains ne possèdent pas de compétences naturelles ou innées spécifiques qui les distinguent fondamentalement des autres animaux.

Cela pourrait être liée à l'idée que les capacités humaines proviennent davantage de l'éducation, de l'apprentissage et de l'expérience plutôt que d'attributs innés ou spécifiques à la nature humaine.

Afin de persister, ils doivent adapter leur environnement à leurs besoins.

C’est ainsi que la culture intervient, afin de compenser la faiblesse humaine.

Ainsi, sans culture l’Homme ne développe pas toutes ses facultés.

On peut notamment le remarquer chez les enfants sauvages.

Ils sont dénués de toute culture et ne semble pas s’être humanisés comme s’il n’y avait pas de nature humaine sans culture.

Ils sont privés de l’influence sociale, culturelle et éducative.

La sociabilisation est un processus universel qui tend à intégrer les normes et valeurs d’un groupe.

Donc s’il n’y a pas de sociabilisation, on est sauvage, comme ces enfants. Pour savoir ce qu’est un Homme, il faut le distinguer de ce qui lui est le plus proche, à savoir l’animal.

Dans leurs activités, ils semblent tous deux pouvoir fabriquer des objets.

Les animaux sont en capacité de se créer des abris tant dis que nous, les humains, nous pouvons fabriquer une multitude de choses.

Ainsi, on pourrait comparer une ruche et une maison.

La construction de la ruche par les abeilles est considérée comme un comportement instinctif, inscrit dans leur nature biologique.

La construction d'une maison par les humains peut être interprétée comme une manifestation de leur capacité à influencer activement leur environnement.

Mais selon Marx, dans « Le Capital », ce qui distinguera toujours l’architecte le plus mauvais de « l’abeille la plus experte » c’est bien la possibilité pour l’Homme de penser ce qu’il va faire avant de le réaliser.

Si les résultats sont similaires, les processus de production, en revanche, sont radicalement différents : l’animal travaille par instinct, commandé par la nature.

Tandis que l’Homme met à distance la nature en exprimant son intelligence et sa volonté.

Ainsi, l’Homme invente des techniques par son travail qui crée un intermédiaire entre lui et la nature. La culture possède également une faculté de rassemblement.

Elle joue un rôle essentiel dans la construction de l'identité collective.

Les membres d'une culture partagent un ensemble de références communes qui définissent leur manière de voir le monde.

Que ce soit à travers la langue, les coutumes, la religion ou d'autres éléments culturels, cette identité partagée crée un sentiment d'appartenance et favorise le rassemblement autour de valeurs communes.

Par exemple, la langue, en tant que manifestation culturelle fondamentale, agit comme un liant social puissant.

En établissant un langage commun, la culture facilite la communication et renforce les relations interpersonnelles.

Ce partage linguistique crée un espace où les individus peuvent se comprendre mutuellement, renforçant ainsi les liens sociaux et facilitant le rassemblement.

La culture a donc une influence sur les valeurs et les normes qui guident le comportement des individus.

En partageant ces valeurs communes, elle devient le fondement moral de la société. L'adhésion à des principes partagés favorise la coopération, le respect mutuel, renforce le sentiment de solidarité et permet de s’ouvrir aux autres, contribuant ainsi au rassemblement des individus. Ainsi, la culture, en tant qu’ensemble de connaissances mais aussi au sens de civilisation, est l’expression de ce qu’il y a de plus humain en l’homme. On peut penser que la culture dénature l’Homme, car dès que les Hommes sont sortis de l’état de nature, ils ont rivalisé entre eux, se sont comparés les uns aux autres.

Ils se mettent à désirer des choses superficielles, ils ne se limitent plus à la satisfaction des simples besoins comme à l’état de nature.

Par exemple, pour se protéger du froid, les hommes veulent des vêtements, mais pas de simples oripeaux, il leur faut des vêtements à la mode, des parures pour paraître en société.

Être à la mode devient de plus en plus un impératif existentiel.

Lorsqu’on ne s’y conforme pas, on peut se sentir exclus par la société.

Ainsi de nos jours, pour paraître plus intelligent que les autres, nombreux sont ceux qui veulent le smartphone dernier cri.

Posséder le dernier téléphone est perçu comme un symbole de statut social.

Les gens veulent souvent être à la.... »

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