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La démonstration est-elle seule capable de vérité ?

Publié le 26/12/2009

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Descartes peut considérer qu'il y a dans la l'égalité entre la somme des angles d'un triangle et deux droits une nécessité aussi naturelle que celle qui nous oblige à concevoir qu'existe à côté de toute montagne, une vallée : il ne connaît qu'une seule géométrie  une vérité scientifique n'est pas absolue, mais il faut bien remarquer que la méthode scientifique est très bien élaborée et qu'au cours de l'histoire elle a fait ses preuves, ainsi la relativité d'Einstein ne remet pas en cause les lois de Newton mais elle les complète ... le fait qu'on démontre que l'éther n'existe pas ne détruit pas notre savoir mais au contraire il lui donne un nouvel élan ...  Les sciences n'ont pas des dogmes, on peut à chaque instant tout remettre en cause ! Ainsi, c'est un domaine ouvert qui s'enrichit de ses propres expériences et parfois de ses propres erreurs, c'est pour cette raison qu'on lui fait confiance.

« l'existence d'éléments premiers, qui sont pour leur part indémontrables.

La géométrie d'Euclide ne peut se construirequ'après qu'ont été posés initialement des ensembles de définitions, d'axiomes et de postulats, dont le caractèrecommun est précisément qu'ils ne peuvent être établis par un raisonnement démonstratif.Descartes lui-même affirme l'existence de notions premières et d'idées innées qui sont bien présentes dans l'espritantérieurement à tout raisonnement et pascal repère le constat.Il apparaît ainsi que la vérité démontrée dépens de l'affirmation, elles mêmes tenues pour vraies, échappant à ladémonstration.

Sans affirmer pour si peu qu'elle risque de n'être qu'un colosse aux pieds d'argile, on peut au moinsen retenir que ces vérités premières sont bien établies autrement que par la démonstration. b) Or ces principes sont historiquement variables Descartes peut considérer qu'il y a dans la l'égalité entre la somme des angles d'un triangle et deux droits unenécessité aussi naturelle que celle qui nous oblige à concevoir qu'existe à côté de toute montagne, une vallée : il neconnaît qu'une seule géométrieune vérité scientifique n'est pas absolue, mais il faut bien remarquer que la méthode scientifique est très bienélaborée et qu'au cours de l'histoire elle a fait ses preuves, ainsi la relativité d'Einstein ne remet pas en cause leslois de Newton mais elle les complète ...

le fait qu'on démontre que l'éther n'existe pas ne détruit pas notre savoirmais au contraire il lui donne un nouvel élan ...Les sciences n'ont pas des dogmes, on peut à chaque instant tout remettre en cause ! Ainsi, c'est un domaineouvert qui s'enrichit de ses propres expériences et parfois de ses propres erreurs, c'est pour cette raison qu'on luifait confiance. c) Il existe peut être des domaines qui leurs échappent Si l'on en croit Platon, c'est cependant pout une autre raison que la démonstration ne peut se charger en totalité dela vérité, lorsque dans la république, il hiérarchise quatre domaines et quatre modes de la connaissance, leraisonnement démonstratif correspond au troisième niveau.Sans doute que le raisonnement démonstratif dépasse-t- il les images et les perceptions –celui ci permetd'introduire l'univers intellectuel- mais il demeure dans le vocabulaire platonicien hypothétique puisqu'il dépendd'hypothèses (de propositions) premières.

Or le quatrième mode de connaissance est pour sa part anhypothétiqueet il concerne la vérité dans sa version la plus haute ; celle qui coïncide avec les idées ou les formes absoluesauxquelles l'esprit accède par intuition ou vision directe.

Indépendamment du système platonicien, on peut enretenir la nécessité de s'interroger sur l'existence d'un domaine qui échappe ainsi par définition au raisonnementdémonstratif pur. Conclusion : Dans la mesure où la pensée n'est pas réductible à la seule démonstration, on doit admettre l'existence d'autres moyens que la démonstration pour atteindre des vérités.

Celles-ci peuvent paraître plus fragilesque les vérités démontrées – qui ne sont pourtant pas des absolus- mais elles sont au moins aussiimportantes.

Une pensée qui pourrait être sûre de ne jamais se tromper serait-elle encore humaine ? Sujet désiré en échange : Y a-t-il quelque chose de vrai dans la sensation ?. »

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