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La discussion refutative de Socrate et Menon

Publié le 29/01/2013

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socrate
La discussion réfutative 1. La formulation de la question. « Peux-tu me dire, Socrate, si la vertu s'enseigne? ou si elle ne s'enseigne pas mais s'acquiert par l'exercice? Et si elle ne s'acquiert point par l'exercice ni ne s'apprend, advient-elle aux hommes par nature ou d'une autre façon? « 2. La profession d'ignorance de Socrate. «En cette manière, je partage la misère de mes concitoyens, et je blâme moi-même de ne rien savoir, rien du tout, de la vertu; or si je ne sais pas ce qu'est la vertu; or si je ne sais pas ce qu'est la vertu, comment pourrais-je savoir quoi que ce soit d'elle?« 3. La production d'une réponse par l'interlocuteur. « Eh bien, ...
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« «Est-ce seulement au sujet de la vertu que tu crois ainsi, Ménon, qu’il y a une vertu de l’homme, une autre de la femme, et ainsi de suite? Ou bien crois-tu que c’est aussi le cas de la santé, de la taille et de la force? Penses-tu qu’il existe une santé de l’homme, et une autre de la femme? Ou bien, si tant est que la santé soit la santé, ne consiste-t- elle pas dans tous les cas en la même forme caractéristique, que celle-ci se trouve chez d’un homme ou chez n’importe qui? » Explication: Socrate réfute cet argument, car Ménon donne plusieurs définitions, tandis qu’il faut donner une seule définition qui décrit les formes caractéristiques communes de chaque vertu pour qu’elle puisse s’appliquer à tous les vertus.

« À coup sûr oui, c’est bien ce que je cherche.

Mais est-ce la même vertu, Ménon, pour un enfant et pour un esclave ? est-ce la capacité de commander à son maître ? Je veux dire, celui qui commande, crois-tu qu’il soit encore un esclave ? » Explication: Socrate réfute cet argument, car il est impossible que la vertu soit la capacité de commander.

Si c’était le cas, l’esclave ne serait pas esclave parce qu’il pourrait diriger ses maîtres.

Et l’enfant, lui, pourrait donner des ordres aux parents et a qui que ce soit, mais se n’est pas le cas dans la réalité. « Dis-tu cela avec l’idée que certains hommes désirent le mal, tandis que d’autres désirent le bien ? Ne crois-tu pas, excellent homme, que tous les hommes désirent le bien ? » Explication : Socrate réfute cet argument, en disant que personne ne désire le mal en sachant que c’est un mal, parce que le mal rend misérable et malheureux et aucun être humain ne veut être misérable et malheureux.

Donc, les gens qui font du mal croient faire le bien.

Mais il reste que les gens qui font du mal par inadvertance, font quand. »

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