La distinction entre croire et savoir est-elle de nature ?
Publié le 16/08/2012
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Il faut tout de même envisager le cas litigieux ou la démonstration n’est pas possible, la propriété qui dit que deux droites parallèles ne se coupent jamais par exemple. C’est la définition de deux droites parallèle, il est alors impossible de le démontrer. Mais ici cela relève plus d’un savoir innée, que d’une croyance. En effet il est impossible de voir le cas contraire et l’écrire en mathématique reviendrait à invalider tout calcul, ou toute démonstration écrite auparavant. Et c’est dans le sens où il est prouvé qu’il est impossible de l’invalider que ces propriétés, ces « axiomes «, sont considérer comme des savoirs et non des croyances. Ainsi il est clair que les deux termes de croire et savoir présentent une différence de nature. Les deux propositions que nous avons développées nous mènent alors vers une non réciprocité des liens entre croire et savoir. La croyance peut impliquer un savoir mais l’inverse n’est pas possible. Ici la différence de degré qui est établie par l’implication possible du savoir dans la croyance, est surpassée par la franche différence de nature lorsqu’il s’agit de voir la croyance dans le savoir.
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il est prouvé qu'il est impossible de l'invalider que ces propriétés, ces « axiomes », sont considérer comme des savoirs et non des croyances.
Ainsi il est clair que les deux termes de croire et savoir présentent une différence de nature.
Les deux propositions que nous avons développées nous mènent alors versune non réciprocité des liens entre croire et savoir.
La croyance peut impliquer un savoir mais l'inverse n'est pas possible.
Ici la différence de degré qui est établie parl'implication possible du savoir dans la croyance, est surpassée par la franche différence de nature lorsqu'il s'agit de voir la croyance dans le savoir.
Le savoir semble donc « universel et éternel », à l'instar de la raison (Platon).
Pourtant il présente des limites car personne n'est capable de me démontrer la réalité dumonde qui m'entoure.
« La science garde un caractère provisoire : elle s'attend à ce que des modifications de ses théories actuelles deviennent tôt ou tard nécessaires[…].
» (Russel).
De plus il est certain que le savoir prend ses fondements dans la croyance, puisqu'il faut penser à quelque chose, donc le supposer pour chercher à ledémontrer..
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