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La force des choses

Publié le 30/08/2021

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Dissertation de philosophie Sujet : La force des choses Commentaire : La force des choses renvoie à l’immanquable, à la fatalité, à tout ce qui se produit en dehors de la volonté humaine. Ainsi, les choses seraient dotées d’une force, d’une capacité à agir sur nous indépendamment de nous. Mais nous sommes ici face à un paradoxe. Si les choses possèdent une force, c’est bien qu’au préalable quelqu’un leur a fourni cette force. Or, ce n’est pas l’homme, puisque nous nous situons en dehors de sa volonté. Il y a donc ici, un présupposé, celui de transcendance d’un être ou d’une chose sur l’homme. Il peut s'agir ici de la fatalité, du destin ou même de Dieu. De plus, il faut distinguer la force des choses du hasard qui lui aussi se situe en dehors de notre vouloir. En effet, l’exercice de la force découle d’une action volontaire et logique. Lorsque que l’on utilise l’expression par la force des choses, on adopte un raisonnement logique et déductif. Ainsi, sans doute, nous pouvons anticiper la force que les choses exercent sur nous en adoptant ce même raisonnement logique. Cela voudrait donc dire qu'en fonction des situations, la force que les choses exercent sur nous est variable et de la même façon elle peut avoir des effets tantôt positifs et bénéfiques, tantôt négatif. Quoiqu’il en soit, l’expression la force des choses se pose en borne de la liberté humaine puisque quelqu’un d’autre que nous aurait le pouvoir d’influencer notre vie. Ainsi, la question qui est posé en filigrane est celle du determinisme. Sommes-nous maîtres de notre destin ou au contraire subissons-nous les evènements de la vie. En somme, tout au long de cette dissertation, il s’agira de déterminer de quel degré de liberté dispose l’homme face à la force des choses ? Dans un premier temps, il conviendra de se pencher sur l’idée commune selon laquelle « je suis l’unique capitaine de mon navire », celle de la pleine liberté, les choses ont la force que je veux bien leur donner. Dans une deuxième partie, nous verrons que cette affirmation radicale est à nuancer, je n’ai pas le contrôle de tout, les choses extérieures exercent inéluctablement une force sur moi. Cependant, cette force résultant d’un raisonnement logique, permet mon anticipation et la préservation de ma liberté (III). ***** En tant qu’être humain, nous sommes intimement persuadés de notre liberté. La première idée que nous nous faisons de la force des choses est donc celle qui consiste à dire que s'il y a bien une force dans les choses alors c’est moi qui la lui ai donné. En effet, l’idée de la fatalité s’oppose à notre conception d’une intime liberté. S'il y a de la force dans les choses en effet, cela veut dire qu’elles peuvent s’ériger comme une limite à ma liberté et contraindre la portée de mes actions. S'il y a sur terre des actions inévitables, immanquables, fatales qui se produisent au dépens de ma volonté, c’est que celle-ci est bornée. Or, ici, nous pouvons mobiliser...

« La force des choses renvoie à l’immanquable, à la fatalité, à tout ce qui se produit en dehors de la volonté humaine.

Ainsi, les choses seraient dotées d’une force, d’une capacité à agir sur nous indépendamment de nous.

Mais nous sommes ici face à un paradoxe.

Si les choses possèdent une force, c’est bien qu’au préalable quelqu’un leur a fourni cette force.

Or, ce n’est pas l’homme, puisque nous nous situons en dehors de sa volonté.

Il y a donc ici, un présupposé, celui de transcendance d’un être ou d’une chose sur l’homme.

Il peut s'agir ici de la fatalité, du destin ou même de Dieu.

De plus, il faut distinguer la force des choses du hasard qui lui aussi se situe en dehors de notre vouloir.

En effet, l’exercice de la force découle d’une action volontaire et logique.

Lorsque que l’on utilise l’expression par la force des choses, on adopte un raisonnement logique et déductif.

Ainsi, sans doute, nous pouvons anticiper la force que les choses exercent sur nous en adoptant ce même raisonnement logique.

Cela voudrait donc dire qu'en fonction des situations, la force que les choses exercent sur nous est variable et de la même façon elle peut avoir des effets tantôt positifs et bénéfiques, tantôt négatif.

Quoiqu’il en soit, l’expression la force des choses se pose en borne de la liberté humaine puisque quelqu’un d’autre que nous aurait le pouvoir d’influencer notre vie.

Ainsi, la question qui est posé en filigrane est celle du determinisme.

Sommes-nous maîtres de notre destin ou au contraire subissons-nous les evènements de la vie.

En somme, tout au long de cette dissertation, il s’agira de déterminer de quel degré de liberté dispose l’homme face à la force des choses ? Dans un premier temps, il conviendra de se pencher sur l’idée commune selon laquelle « je suis l’unique capitaine de mon navire », celle de la pleine liberté, les choses ont la force que je veux bien leur donner.

Dans une deuxième partie, nous verrons que cette affirmation radicale est à nuancer, je n’ai pas le contrôle de tout, les choses extérieures exercent inéluctablement une force sur moi.

Cependant, cette force résultant d’un raisonnement logique, permet mon anticipation et la préservation de ma liberté (III). ***** En tant qu’être humain, nous sommes intimement persuadés de notre liberté. La première idée que nous nous faisons de la force des choses est donc celle qui consiste à dire que s'il y a bien une force dans les choses alors c’est moi qui la lui ai donné.

En effet, l’idée de la fatalité s’oppose à notre conception d’une intime liberté. S'il y a de la force dans les choses en effet, cela veut dire qu’elles peuvent s’ériger. »

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