La liberté est elle le principal but de la vie en société ?
Publié le 08/02/2005
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LIBERTÉ (lat. libertas, condition de l'homme libre)
Gén. La liberté au sens primitif s'oppose à l'esclavage et se définit alors négativement comme absence de contrainte extérieure. On appelle ordinairement liberté physique le fait d'agir sans entrave ou de suivre spontanément les lois correspondant à sa nature propre comme le fait une plante qui se développe sans tuteur. Appliquée à l'homme, cette expression semble inadéquate sauf à désigner strictement la possibilité matérielle de faire. Car, pour qu'un homme soit libre, il faut non seulement qu'il puisse matériellement, mais encore qu'il veuille : l'homme peut toujours s'interdire à lui-même de faire ce qu'il peut faire. Mor. État d'un être qui se décide après réflexion, en connaissance de cause, qu'il fasse le bien ou le mal. La liberté, au sens moral, caractérise l'homme en tant qu'être responsable. Ainsi, Kant distingue la volonté libre, qui suppose que celui qui agit sait ce qu'il veut et agit conformément à des raisons qu'il approuve, et l'arbitraire, qui ne suppose pas l'existence de la raison. La liberté morale est donc autonomie, obéissance à la loi de la raison (pouvoir de se déterminer par soi-même) et non soumission aux penchants de la sensibilité». Cependant, la liberté semble ici se confondre avec la Raison. Descartes, au contraire, considérait que la liberté se manifeste déjà dans tout acte de choisir, distinguant ainsi la liberté éclairée (qui sait ce qu'elle veut) de la liberté d'indifférence (définie comme l'indétermination de la volonté relativement à ses objets). On peut toujours choisir entre deux solutions alors même qu'on est indifférent. Pour Descartes, la liberté n'est donc pas toujours responsabilité, mais d'abord libre arbitre qui, en son plus bas degré, se définit comme simple puissance d'agir sans aucune raison ou sans autre cause que l'existence même de cette puissance de choisir arbitrairement.
PRINCIPE (lat. principium, commencement)
Log. Désigne soit la proposition initiale d'une déduction dont résultent nécessairement d'autres propositions dites conséquentes, soit les lois générales de la pensée ou principes directeurs de la connaissance. principes logiques. Épist. Ensemble des propositions directives auquel le développement d'une science est subordonné. Méta. Cause première des choses. Ainsi, Dieu pour Pascal : « Tout par lui, tout pour lui. » Mor. Au sens normatif, règle d'action clairement formulée.
SOCIÉTÉ (lat. societas, association, société)
Groupe humain organisé selon des institutions culturellement établies. L'expression « société animale » semble impropre dans la mesure où les lois qui régissent les rapports des individu à l'intérieur d'un groupe animal ne sont pas fixées par convention, mais déterminées par l'instinct». De même qu'ils communiquent entre eux par un code invariable et sans équivocité et non par un langage susceptible d'interprétation (de discussion), de même les animaux occupent, à l'intérieur de leur espèce, une place déterminée par les lois infaillibles de la nature. Au contraire, la situation d'un homme au sein d'une société n'est pas naturellement nécessaire mais culturellement contingente.
BUT: Ce qu'on se propose' d'atteindre.
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