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« La liberté est-elle un mensonge ? »

Publié le 23/05/2012

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mensonge

Hitler est nommé Chancelier par le président Hindenburg le 30 janvier 1933. Il liquide la République de Weimar et crée le IIIème Reich après l'incendie du Reichstag en février 1933. Les libertés sont supprimées. Mais le régime Nazi décide de maintenir une pluralité de titres dans le domaine de la presse quotidienne et des revues pour répondre à deux exigences : offrir un choix au lecteur, afin de ne pas le lasser et le convaincre, qu'il subsiste dans le Reich une liberté d'expression et une libre circulation de l'information. La présence de caricatures dans des journaux à vocation satirique comme le célèbre journal « Simplicissimus « participa à cette entreprise de diversion.

Les états feraient donc t-ils croire à leurs concitoyens qu’ils sont libres ? La liberté se définit comme tel : la liberté est l’état d’une personne qui ne subit aucune contraintes ou encore soumissions. En effet cet individu n’est pas prisonnier, il est indépendant. De plus, différentes formes de libertés peuvent enrichir cette définition élémentaire : -la liberté politique qui permet aux individus d’adhérer à un parti politique, de militer et même d’élire leurs représentants ; ...

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« la répression, la propagande et l'encadrement de la société par des organisations d'Etat.

Ainsi les hommes ne sont plus libres, ils ne peuvent pas s’exprimer sur tout les sujets, ils n’ont plus de liberté de pres se malgré le fait que l’Etat fait croire au peuple à une diversité de publication en « tenant » les dirigeants et en dé privatisant les entreprises de publication de façon à contrôler à la source toutes éventualités d’opposition au régime.

A travers les Jeunesses Hitlériennes, les dirigeants du parti ont forgé, institué et conditionné la jeunesse de sorte qu’ils adoptent les mêmes pensées qu’Hitler : l’ antisémitisme .

Cette jeunesse a été contraint de toutes formes de liberté, ces enfants ne pouvaient jouer qu’entre eux, ils ne pouvaient se mélanger au juif.

En dépit du fait qu’on leur faisait croire qu’ils étaient libres : en les laissant jouer dans leurs parcs à jeux, ils étaient contraints de rester dans ces parcs, privés de liberté : ne pouvant se mélange r avec leurs camarades juifs.

Entre 1945 et 1948, les pays d'Europe centrale sont intégrés, de force à l'influence de l'URSS : ils doivent adopter le modèle de société communiste.

Ces états sont sous le titre de « démocraties populaires ».

En revanche, le s dites démocraties sont des régimes politiques dans lesquelles les pouvoirs sont détenus ou contrôlés par le peuple .

Mais dans les faits, le peuple n’y est pour rien.

Le terme « démocratie populaire » ne voudrait -il donc rien stipuler.

Les Européens des démocraties populaires sont désireux de liberté et d'égalité réelle.

Ils ne supportent plus de vivre en état d'occupation militaire.

Un demi siècle plus tard, qu’en est devenu les démocraties ? Les démocraties occidentales actuelles : du XXIème siècle évoquent la liberté, le respect des droits de l'homme et le principe de la tenue d'élections honnêtes et périodiques au suffrage unive rsel, qui sont des valeurs constituant des éléments essentiels de la démocratie.

Mais notre démocratie est elle-même basée sur un mensonge puisqu'elle affirme donner le pouvoir au peuple et qu'elle le donne à une poignée d'élus.

Quand bien même c’est le pe uple qui élit ses représentants, nous nous demanderons si les démocraties le sont réellement puisque par exemple, lors du second tour d’une élection présidentielle, si 51% des votes sont exprimés pour un parti quelconque et 49% des votes le sont pour un au tre ; alors la démocratie sera- t-elle digne de ce nom puisque 49% de la des votants ne seront pas d’accord sur les opinions politiques du candidat ou parti gagnant.

La démocratie peut -elle simplement jouir du fait que les Hommes ont le droit de voter ou pe ut-elle être réduite à un simple concept d’une vision politique utopique, que l’Etat veut faire paraitre à l’ensemble de ses concitoyens? De plus, même si la démocratie s’oppose à la dictature et aux états totalitaires, « la démocratie est prise dans une contradiction : d'un côté, elle affirme comme son essence même le pouvoir du peuple, mais en même temps, la démocratie ne cesse d'appartenir à la sphère du politique.

» explique Alain Etchegoyen dans son livre, La démocratie malade du mensonge .

Effectivement, la démocratie partage avec les autres états démocratiques des conventions qu’elle ne peut échapper : la démocratie « sait » qu’elle acquit le pouvoir. »

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