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La liberté est le droit de faire ce que Ses lois permettent. Montesquieu

Publié le 19/03/2020

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droit

«J’ai d’abord examiné les hommes, et j’ai cru que, dans cette infinie diversité des lois et des mœurs, ils n’étaient pas uniquement conduits par leurs fantaisies [...] J’ai posé les principes et j’ai vu les cas particuliers s’y plier comme d’eux-mêmes ; les histoires de toutes les nations n’en être que les suites ; et chaque loi particulière liée à une autre loi, ou dépendre d’une autre plus générale. »

 

« Dans un Etat qui aurait là-dessus les meilleures lois possibles, un homme à qui on ferait un procès, et qui devrait être pendu le lendemain, serait plus libre qu’un baçha en Turquie. »

«Il y a cette différence entre la nature du gouvernement et son principe que sa nature est ce qui le fait être tel ; et son principe ce qui le fait agir. L’une est sa structure particulière, et l’autre les passions humaines qui le font se mouvoir. »

«Dans un Etat, c’est-à-dire dans une société où il y a des lois, la liberté ne peut consister qu’à pouvoir faire ce que l’on doit vouloir, et à n’être point contraint de faire ce que l’on ne doit pas vouloir. »

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« 222 / Loi (droit) liberté politique consiste dans la sûreté, ou du moins dans l'opinion qu'on a de sa sûreté.» Cette thèse donnera lieu à l'étude des lois criminelles.

Et Montesquieu ira jusqu'à dire: « Dans un Etat qui attrait là-dessus les meilleures lois possibles, un homme à qui on ferait un procès, et.

qui devrait être pendu le lendemain, serait plus libre qu'un hacha en Turquie.» Le point commun de ces deux dimensions de la liberté politique consiste en l'idée qu'elle s'oppose à l'arbi­ traire, à la violence, au caprice d'un seul homme qui détient le pouvoir.

«//y a des Etats où les lois ne sont rien, àu ne sont qu'une volonté capricieuse et transi­ toire du souverain.

» Pour saisir l'enjeu de notre trop fameuse formule, il faut donc comprendre ce qu'est une loi chez Montesquieu, et ce qu'est un gouverne­ ment modéré.

Etudier l'esprit des lois (au sens juridique du terme), n'est pas étudier les lois (leurs textes), mais la façon dont elles conviennent entre elles.

Le projet de L 'Esprit des lois est ainsï défini par Montesquieu : « J'ai d'abord examiné les hommes, et j'ai cru que, dans cette infinie diversité des lois et des mœurs, ils n'étaient pas uniquement conduits par leurs fantaisies [ ...

]J'ai posé les principes et j'ai vu les cas particuliers s'y plier comme d'eux-mêmes; les histoires de toutes les nations n'en être que les suites; et chaque loi parti­ culière liée à une autre loi, ou dépendre d'une autre plus générale.» Le premier point est donc de découvrir derrière le chaos des lois, des coutumes, des mœurs particulières à cha­ que nation, des principes qui en rendent compte.

Mais si la « loi en général est la raison humaine, en tant qu'elle gouverne tous les peuples de la terre», les lois. »

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