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La magie de la parole

Publié le 26/01/2017

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- Correction du CCB 2 – La magie de la parole   Dans l’expérience courante, il y a bien des paroles magiques, il semble qu’il y a des paroles qui envoutent, des paroles qui émerveillent, qui séduisent.  Mais, est ce qu’on peut passer de ces formules magiques, à l’idée de la magie de la parole comme s’il s’agissait d’une qualité intrinsèque à toutes les paroles ? La magie peut elle jouer le rôle d’un identifiant ontologique de la parole, c'est-à-dire un critère pertinent de définition de la parole ? Est ce qu’on ne risque pas de faire une référence abusive ?    Qu’est ce que signifie la magie ?  Au sens large du terme, la magie renvoie à une puissance d’illusion et de séduction. Plus précisément, la magie est un ensemble de pratiques et de rituels qui se fondent sur la croyance (une adhésion de l’esprit à une idée, une adhésion non examinée, une confiance à une idée sans l’avoir vérifiée) en une présence dans la nature de forces mystérieuses qui peuvent être utilisées pour produire des effets qui semblent irrationnels, effets qui semblent interrompre la causalité naturelle, des effets qui ne semblent pas obéir au principe de raison.    La parole est l’acte d’exprimer une pensée, de s’adresser à quelqu’un.    La plupart des paroles qu’on prononce n’ont pas de caractère magique, mais sont ordinaires et utilitaires. Mais ce qui me fait douter, c’est plutôt le fait que la parole est le foyer de la rationalité, comme s’il y avait une intimité entre parole et raison. La raison, en grec renvoie à logos, qui signifie recueillir, rassembler et parole en grec c’est aussi logos. Mais la raison en grec c’est aussi ratio, c'est-à-dire le calcul, le rapport. Pour un sujet humain, la raison est une faculté de l’esprit, de réflexion grâce à laquelle l’homme peut distinguer dans l’ordre de la pensée, c'est-à-dire dans l’ordre du rationnel, le vrai et le faux,  le réel de l’imaginaire et dans l’ordre de l’action, le bien et le mal.    Le rationnel n’est pas la conscience, la conscience est le savoir immédiat intuitif. Le chat par exemple à une conscience. Mais, la raison n’est pas la conscience, car la raison c’est la capacité de réflexion et de raisonner de manière cohérente. La raison est discursive exemple : le raisonnement mathématiques. De manière objective la raison est la cause qui détermine un fait, qui explique un fait. Cette idée présuppose que la raison obéit à un ordre.    Le rationalisme c&rsqu...

« la raison est une faculté de l'esprit, de réflexion grâce à laquelle l'homme peut distinguer dans l'ordre de la pensée, c'est-à-dire dans l'ordre du rationnel, le vrai et le faux,  le réel de l'imaginaire et dans l'ordre de l'action, le bien et le mal.    Le rationnel n'est pas la conscience, la conscience est le savoir immédiat intuitif.

Le chat par exemple à une conscience.

Mais, la raison n'est pas la conscience, car la raison c'est la capacité de réflexion et de raisonner de manière cohérente.

La raison est discursive exemple : le raisonnement mathématiques.

De manière objective la raison est la cause qui détermine un fait, qui explique un fait.

Cette idée présuppose que la raison obéit à un ordre.    Le rationalisme c'est une forme de philosophie qui accorde toute puissance à la raison, que par un travail de la raison je peux saisir le réel.

On oppose le rationalisme à l'empirisme par exemple.

Cette doctrine, du rationalisme, repose sur trois thèses : la nature, le réel repose sur un ordre, puis, l'esprit humain est capable de saisir cet ordre, cette structure, et finalement chez l'homme la raison peut l'emporter sur les passions.    L'irrationnel, c'est ce qui échappe à la raison.

De ce fait, l'irrationalisme nie les trois thèses, le réel n'est pas rationnel, il y a du hasard, du chaos dans la nature qui contredit cet ordre.

L'irrationalisme, montre que la raison est impuissante à connaître le réel.

Puis, dans le domaine pratique, l'irrationalisme va réfuter la puissance de la raison chez les hommes.

L'homme n'agit pas qu'en fonction de la raison.  Problématique :  La magie semble graviter dans la constellation de l'irrationnel puisqu'elle repose sur une croyance infondée alors que la parole reposerait sur le rationnel.

C'est comme s'il y  avait une opposition entre la magie et le rationnel.

Attribuer la magie à la parole, n'est-ce pas accorder une conception archaïque à la parole ? La magie de la parole ne désigne-t-elle pas un déni de la rationalité ? On appelle magie tout ce qu'on ne peut pas expliquer.   . »

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