La minceur
Publié le 07/04/2013
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La minceur : Les femmes d'aujourd'hui croient que la minceur et la beauté vont de paire. Partout, que ce soit dans les journaux, les magazines, les affiches publicitaires, les films ou encore les défilés, les jeunes filles filiformes sont mises en avant. Ainsi, les contemporaines ne peuvent s'empêcher de croire que la maigreur est synonyme de célébrité, de réussite et de bonheur, et désirent à tout prix se soumettre au modèle esthétique unique. Vous êtes des dupes ! Une taille en moins ne va pas changer votre vie. Tout d'abord, votre minuscule tour de hanches n'est pas ce qui va attirer les regards masculins, au contraire. En effet, des sondages montrent que la majorité des hommes préfèrent les jeunes femmes ayant des formes généreuses à celles n'ayant que la peau sur les os, car ces dernières paraissent plus fragiles. De plus, il est nettement plus simple d'avoir une compagne qui assume ses rondeurs, plutôt qu'une dont la seule préoccupation est de perdre à tout prix les quelques calories qu'elle vient d'absorber, apeurée par une éventuelle prise de poids. De plus, les rondeurs sont depuis bien longtemps une preuve de bonne hygiène de vie, de richesse et de santé, car cela signifie que vous mangez à votre faim, et ne souffrez d'aucune maladie. Non, avoir des formes n'implique pas automatiquement le diabète, l'obésité ni les maladies cardiovasculaires. Cela signifie juste que nous ne sommes pas complexée par notre corps, quelle que soit notre silhouette. Enfin, un régime n'est jamais éternel, et permet seulement de prendre encore plus de poids au cours du temps. En effet, une fois l'objectif atteint, vous arrêtez la diète, et n'arrivez pas à maintenir votre « ascension «. Ainsi, vous culpabilisez à chaque écart,...
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- Analysez et commentez ce jugement de Paul Valéry sur les fables de La Fontaine : « La forme par lui créée est d'une souplesse extraordinaire. Elle admet tous les tons du discours, passe du familier au solennel, du descriptif au dramatique, du plaisant au pathétique, et ménage ces modulations à tous les degrés qu'il faut, selon l'ampleur ou la minceur du sujet. »