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La notion de nature humaine existe-t-elle en réalité ?

Publié le 15/05/2020

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La notion de nature humaine existe-t-elle en réalité ? Depuis l'Antiquité, avec les post-socratiques, on ne peut nier le caractère anthropocentrique qu'a développé la philosophie. De là l'homme est devenu est un sujet d'étude assez difficile à comprendre et à maîtriser notammemt en ce qui a trait à sa nature ''la nature humaine\". Étymologiquement la nature pouvant se définir comme étant ce qui est donné à la naissance, le donné, l'inné qui se trouve en opposition à la notion de culture qui elle se définit comme tout ce qui est acquis, appris ou transmis. Et donc parler de nature humaine, c'est parler d'une \"essence\" universelle de l'homme, c'est dire qu'il existe un certains nombre de caractéristiques communes à tous les hommes sans restrictions. Cependant il semble que cette idée soit vaine parce que les différences observables entre les individus sont telles qu'ils semblent n'avoir rien en commun. Ainsi on peut s'amener à se demander:\" La notion de nature humaine existe-t-elle en réalité ?\". Dans quel mesure peut-on parler de nature humaine? L'homme n'est il pas un être de culture plutôt que de nature? On ne peut nier que l'homme est un produit de la nature. Mais de là à trouver sa nature, son essence même, réside le véritable problème. Si on suppose que cette nature humaine existe, il n'est possible de la trouver que si on recherche les points communs à tous les hommes, donc si on élimine tout ce qui les distingue entre eux, c'est-à-dire toutes les différences qui sont liées soit à l'appartenance à une culture, soit à la nature de leurs acte soit à leur physique. Ce qui signifie qu'il n'est pas plus nécessaire à un homme pour être un homme d'être un homme ou une femme, jeune ou âgé, malade ou en bonne santé, riche ou pauvre, blanc ou noir, vertueux ou vicieux, saint ou criminel, musulman ou athée, intelligent ou stupide... Toute la question est alors de savoir ce qui reste une fois qu'on a éliminé tout ce qui diffère d'un homme à un autre. On pourra alors être tenté de dire que ce qui est commun, ce qui reste, c'est une commune nature à vivre en société. Et comme le dit Aristote \" l'homme est un animal politique\". L'homme vit en société, il est sociable, par nature il est disposé à vivre avec ses semblables.

« d'être un homme ou une femme, jeune ou âgé, malade ou en bonne santé, riche ou pauvre, blanc ou noir, vertueux ou vicieux, saint ou criminel, musulman ou athée, intelligent ou stupide...

Toute la question est alors de savoir ce qui reste une fois qu'on a éliminé tout ce qui diffère d'un homme à un autre.

On pourra alors être tenté de dire que ce qui est commun, ce qui reste, c'est une commune nature à vivre en société.

Et comme le dit Aristote " l'homme est un animal politique". L'homme vit en société, il est sociable, par nature il est disposé à vivre avec ses semblables. Cependant cette affirmation est insuffisante pour la raison qu'on pourrait en dire autant de certains animaux, comme les abeilles ou les fourmis, qui elles aussi vivent en société et selon une organisation sociale complexe et efficace.

Et se contenter de cela reviendrait à mettre les hommes et les animaux au même niveau, ce qui se trouve être faux.

Et de là nous serons amenés à prendre en compte en plus de qui est commun à tout homme, ce qui nous diffère des animaux: la parole (langage) .

Il faut toutefois observer que si l'homme est doué de parole pour vivre en société, avec les autres, il ne devient en effet parlant que par la vie sociale, la culture.

En effet, le langage se trouve être un élément de la culture puisque ce dernier n'est pas inné mais acquis, appris.

De plus nous avons une fâcheuse tendance à tenir pour naturel ce que notre coutume, notre culture nous a appris à définir comme telle, soit explicitement dans le discours dominant, soit insidieusement par l'effet des habitudes.

Car les usages sociaux, les manières de penser propres à un groupe sont reçus et transmis et sont si bien intériorisés qu'ils se sédimentent.. »

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