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La notion de société

Publié le 09/05/2012

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a) La fin commune. Une société se définit par sa fin, qui, étant la fin du tout comme tel, doit être en même temps la fin de tous les individus qui font partie de la société. Ceux-ci peuvent assurément avoir chacun leurs fins particuli~res ; mais, comme membres, ils n'ont nécessairement tous ensemble qu'une seule et même fin. - Il faut d'autre part que cette unique fin soit connue de tous, ce qui empêche d'admettre qu'il existe, du moins au sens propre du mot, des sociétés animales (II, 296) ; mais il est évident qu'une connaissance implicite suffit aux exigences de la finalité commune...

« discussions, mais seulement à résumer ce que nous avons établi touchant la notion de société.

1.

Définition.

- Une société, en général, peut être définie comme l'union morale stable de plusteurs personnes, physiques ou morales, collaborant ensemble en çue d'une même fin commune.

Nous devrons donc toujours discerner, en toute société, trois éléments essentiels: la fin commune, -l'union des volontés, - et l'autorité.

a) La fin commune.

Une société se définit par sa fin, qui, étant la fin du tout comme tel, doit être en même temps la fin de tous les individus qui font partie de la société.

Ceux-ci peuvent assurément avoir chacun leurs fins particuli~res ; mais, comme membres, ils n'ont nécessairement tous ensemble qu'une seule et même fin.

- Il faut d'autre part que cette unique fin soit connue de tous, ce qui empêche d'admettre qu'il existe, du moins au sens propre du mot, des sociétés animales (Il, 296) ; mais il est évident qu'une connaissance implicite suffit aux exigences de la finalité commune.

b) L'union des çolontés.

L'unité de fin requiert la collaboration de tous en vue de la réalisation de cette fin qui, étant commune à tous les membres de la société, constitue leur bien commun et détermine chez eux des pensées, des manières de sentir et des comportements communs.

L'École sociologique a une ten­ dance à accorder une attention exclusive aux faits sociaux extérieurs.

Mais ce ne sont que des effets : tout fait social comporte quelque chose de plus profond et de plus caractéris­ tique que son aspect d'uniformité, à savoir l'adhéswn et même l'identification des çolontés particulières aux exigences de la finalité propre de la société, c'est-à-d1re aux exigences du bien commun, qui est, à ce titre, le vrai principe unificateur des esprits et des cœurs.

Inversement, dans la mesure où l'homme renie, de fait ou d'intention, la régulation du bien commun, il s'exile, moralement du moins, de la société.

c) L'autorité.

La société n'est qu'une réalité morale, et non physique, c'est-à-dire que sa « matière » est formée d'êtres multiples, ontologiquement distincts (individus).

Il s'ensuit que la réalisation du bien commun ne pourra être obtenue que par la coordination des éléments qui composent la société.

De là, la nécessité d'une autorité reconnue et obéie de tous, dont le rôle essentiel sera de définir, pour chaque membre de la société, le. »

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