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La notion socratique de conscience - « connais toi toi-même ».

Publié le 06/09/2009

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conscience
La notion socratique de conscience - « connais toi toi-même «.
Nous allons étudier la notion socratique de conscience, nous partirons de l'adage socratique, « connais toi toi même «. La conscience signifie le retour de la pensée sur elle-même, c'est la réflexivité, la conscience réflexive suppose un degré supplémentaire à la conscience spontanée. Le débat sur ce sujet est très vaste et d'un point de vue de l'histoire de la philosophie, cette question s'oriente très différemment selon les siècles. Nous n'avons pas par exemple la même terminologie chez Socrate que chez Descartes. Nous retrouvons chez le penseur socratique, une notion dominant de savoir associé à la conscience, « le connais toi toi même «, nous invite à prendre conscience de nos limites en tant qu'homme, à savoir qu'il ne faut vouloir que le possible et laisser le reste aux Dieux. Descartes au contraire, recherche la vérité indubitable du cogito à partir d'un raisonnement hypothético-déductif de façon à poser dans la philosophie une certitude égale à la certitude mathématique. Il parvient ainsi par la médiation du doute méthodique et hyperbolique, du Dieu trompeur doublé de la fiction du malin génie à trouver son cogito ergo sum, vérité qui est claire et distincte. La clarté et la distinction étant le critère de vérité. Je pense donc je suis, il nous faut cependant préciser que l'existence précède la pensée, car pour penser il faut être. La vérité ontologique est ainsi posée. Le cheminement socratique s'éloigne de celui du penseur cartésien tout autant que de celui d'Husserl qui nous propose une conscience transcendantale, il pose que la conscience est toujours conscience de quelque chose qui n'est pas elle, c'est la visée phénoménologique d'intentionnalité. Dans le cadre de notre analyse, nous verrons comment le concept de conscience s'articule dans l'antiquité par opposition à Descartes et à Husserl. Nous tenterons de partir de la maxime socratique bien connue et développerons les conséquences philosophiques jusqu'à montrer que nous avons d'une certaine façon, une philosophie de vie et une philosophie de salut.

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