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La paix intérieure est-elle au prix du sacrifice de nous nos désirs ?

Publié le 21/11/2010

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Quand l'objet est obtenu, le désir s'apaise, la paix intérieur semble pouvoir advenir .le désir semble par apparence sans fin, la satisfaction d'un désir aboutit à une forme de paix intérieur, mais pour combien de temps ? n'observe-t-on pas que l'objet du désir est bien souvent comme « addictif « ? Pour celui ou le désir est comme une drogue, il doit toujours y parvenir pour acquérir semblant de paix et de satisfaction ou au jour où la possession de cet objet ne suffit plus. Le sacrifice du désir nous mène-t-il véritablement vers la paix intérieure ? Devons nous nous abstenir afin d'atteindre un état de sérénité ? Le désir est-il la cause de tout notre mal-être ?

  • I/ Condamnation du désir pour satisfaire sa paix intérieur.
  • 2/ Le désir est le mouvement même de la vie.
  • 3/ Le désir doit être maitrisé.

« L'élimination du désir revient à détruire tout élément vital en l'homme : a) Cultiver son désir afin de réellement l'apprécierPour Nietzsche, la condamnation du désir n'est que la marque d'un nihilisme face au mouvement de la vie.

Déprécierle désir ne traduit rien d'autre que la peur de souffrir.

L'affirmation de la vie passe par l'acception des plaisirs commedes souffrances  cultiver son désir b) L'essence même de la quiétude.Le désir correspond à « l'essence même de l'homme », et dés lors, comme créateur de valeur (préserver son bienêtre)« Nous jugeons, écrit Spinoza, qu'une chose est bonne, parce que nous faisons effort vers elle, que nous la voulonset tendons vers elle appétit ou désir ».

Un des premiers philosophes à avoir mit le désir au centre de l'individu.

Ledésir résulte d'une expérience du corps, et nous devons l'accepter avant même de porter un jugement sur lui.

«nous ne désirons pas une chose parce qu'elle est bonne, mais nous la jugeons bonne parce que nous la désirons » L'homme n'est jamais assouvi, et le fait de désir un objet, lui procure une sensation unique, et lorsque cette pulsionest satisfaite, l'état de sérénité est incomparable.

Rousseau : « malheur à celui qui n'a plus rien à désirer ».

L'hommen'est plus rien s'il ne désire plus.

Il retombe à l'état d'animal.

Le sacrifice de son désir préserve son mal être.

Onappelle dépressif l'homme qui ne désire plus rien, qui n'envisage et qui n'est tenté par nulle autre chose que lenéant.

On ne peut ainsi prétendre que le sacrifice du désir amène la paix intérieur quand l'on constate la dépressionqu'elle cause si les désirs n'existent plus. Dés lors qu'il instaure la valeur de son objet, le désir peut s'il émane authentiquement de l'individu lui-même,s'orienter vers de nouveaux objets et ainsi élaborer d'autres valeurs. 3/ Le désir doit être maitrisé a) Comprendre le désirCe n'est pas en nous opposant au désir que nous pouvons nous en libérer, mais en tachant de comprendre sonfonctionnement propre.

Il est nécessaire que le moi trouve un compromis entre la satisfaction de ses désirs profondset les exigences de la loi et de la société.

Ceci suppose de reconnaitre ses pulsions profondes afin de les accepter,sans pour autant les accomplir.b) Une recherche d'une réel paix intérieurPour Platon, le désir correspond à la part corporelle de l'homme que l'âme doit apprendre à maîtriser.

A la multipliciténégative des désirs, il oppose l'unité de la raison et recommande de choisir les désirs qui vont dans la bonnedirection : celle d'un réel assouvissement.Epictète distingue ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous.

Il faut donc adapter nos désirs à nospossibilités afin d'être moins dépendants des aléas du réel. CCL : La faim renait et les désirs n'en finissent pas de viser des objets nouveaux, au-delà de ceux déjà valorisés.

Ilsconstituent le fondement même d'une dimension utopique de l'homme et que notre incapacité à les comblerdéfinitivement est la marque de l'humanité, de notre éloignement à l'animalité, de notre inscription dans une histoirequi est toujours en cours et de notre appartenance à une culture.un désir sans obstacles deviendrait peut-être vide, mais il est certain qu'un homme sans désir ne connaitrait qu'uneexistence au rabais. Sujet désiré en échange : Paix intérieure : état de sérénité de l'esprit qui n'est troublé par aucune passion.

Le désir : Le désir est uneimpulsion physique et psychique qui pousse à posséder certains objets (matériels ou non )ou atteindre certains butsconsidérés comme bons, en vue d'en tirer du plaisir.

Deux sens contraires : il signale le manque de quelque chosecomme il désigne le moteur des actions humaines.

 La paix intérieur est elle au prix du sacrifice de tout nosdésirs ? Quand l'objet est obtenu, le désir s'apaise, la paix intérieur semble pouvoir advenir .le désir semble parapparence sans fin, la satisfaction d'un désir aboutit à une forme de paix intérieur, mais pour combien de temps ?n'observe-t-on pas que l'objet du désir est bien souvent comme « addictif » ? Pour celui ou le désir est comme unedrogue, il doit toujours y parvenir pour acquérir semblant de paix et de satisfaction ou au jour où la possession decet objet ne suffit plus.

Le sacrifice du désir nous mène-t-il véritablement vers la paix intérieure ? Devons nous nousabstenir afin d'atteindre un état de sérénité ? Le désir est-il la cause de tout notre mal-être ? I/ Condamnation du désir pour satisfaire sa paix intérieur.

2/ Le désir est le mouvement même de la vie.

3/ Le désirdoit être maitrisé.

I/ Condamnation du désir pour satisfaire sa paix intérieur Dans l'histoire de la philosophie, le désira été longtemps conçu comme niant ce qu'il y a de plus noble.

a) Nos désirs nous mènent vers une tentation.

LesEpicuriens conseillent de ne pas céder aveuglément à tous les désirs : seuls doivent être satisfaits ceux reconnuscomme naturels et nécessaire : «parmi les désirs, les uns sont naturels et les autres vains et parmi les désirs. »

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