La parole et le silence ?

•    Le sujet peut nous engager à une réflexion morale sur la légitimité du silence ou de la prise de parole en tel ou tel cas. Par exemple, le problème du « mensonge par ommission «. Ou encore doit-on « tout « dire à n'importe quel moment, à n'importe qui ? (Par exemple doit-on dire obligatoirement à un malade ce qu'on pense qu'il a ou va lui arriver ?). •    On peut se demander si, en certaines circonstances, le silence n'est pas particulièrement signifiant voire « éloquent «. •    On peut s'interroger pour savoir si ces caractéristiques possibles du silence pourraient exister sans l'existence de la parole, sans la possibilité et (ou) l'impossibilité de prises de parole possibles (en un certain sens) impossibles (en un autre sens). •    Les impératifs moraux et (ou) sociologiques de « faire silence « n'impliquent-ils pas dans la parole elle-même certains phénomènes ? — L'interdit ne serait-il pas inter-dit ? (cf certaines analyses de « L'Homme au loup « de Freud et certaines réflexions de Lacan). — Problèmes de l'implicite et du présupposé dans le discours. (cf le premier chapitre du livre d'Oswald Ducrot « Dire et ne pas dire « (Hermann). intitulé : Implicite et présupposition).