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La perception

Publié le 15/04/2016

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La perception n'atteint-elle que des apparences ? Introduction « La terre tourne », « Le soleil se couche », ce type de jugement correspond à la manière dont nous percevons des phénomènes ou le monde extérieur selon ce que nous croyons. Même si la science a pû démentir ces affirmations, si nous nous fions à nos sens et à ce que nous croyons voir, nous pouvons continuer à dire que « cette étoile brille » ou que « la terre est ronde » dans la mesure ou nous la percevons comme telle . Cependant la perception est toujours subordonnée aux données externes de la sensation percevoir c'est donc se représenter un objet par l'intermédiaire des sens. En effet on peut considérer que la perception ne nous donne qu'une image sensorielle de la réalité telle qu'elle en soi. Au contraire l'objet perçu peut être simplement imaginaire. La perception est souvent illusion. Faut-il alors considérer comme fondamentalement trompeuse la perception ? Faut il continuer à construire et à croire en ces connaissances en rupture par rapport à celle ci ? Doit on attribuer à la perception un autre rôle qui peut l'inclure dans la connaissance ? Ne témoigne t-elle pas de notre existence ? Si la perception n'atteint que des apparences elle est aussi trompeur et illusoire car elle manque de réalité. Mais elle peut nous influencé. La fausse certitude de la perception peut nous faire atteindre des apparences et peut nous faire voir des illusions. L'expérience de perception illusoires ou fausses n'est pas si rare : illusions d'optique étudiées par la psychologie, et pseudo réceptions. L'illusion provient non de ce qui est perçu la tâc...
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« La perception est aussi considérer comme une expérience de la diversité du monde.

Pour Leibniz, être c'est d'abord agir et la force d'une substance c'est sa tendance à exister au maximum parce qu'elle est composée d'unité de force le philosophe appelle monade qui est une unité, ce qui caractérise alors une monade c'est la perception comme représentation du multiple dans l'unité ce qui explique que chaque monade perçoit l'ensemble des autres monades à sa façon Leibniz insiste sur le rôle des perceptions confuses peu nettes de la réalité.

Il distingue aussi les petites perceptions trop menues pour qu'on ait conscience mais qui font néanmoins sur nous leur effets et l’aperception qui est la perception distincte dont on a conscience.

Pour entendre le bruit trop menu d'une seule goutte d'eau on la perçoit sans l'apercevoir les petites perceptions expliquent le « je ne sais quoi » qui fait aimer une chose sans qu'on sache pourquoi elles expliquent aussi l’inquiétude qui nous met en mouvement.

Nous sommes toujours traversés par une foule de petites perceptions inaperçues qui déterminent la tonalité de notre état et nous maintiennent en relation avec le monde. Mais l'influence l'environnement culturel ainsi que la perception des autres cultures ainsi que notre culture peuvent nous influencés.

Il y a une important du contexte culturel ainsi que du rôle de langage.

Un vocabulaire étendu permet d'avoir une perception qui distingue mieux les objets.

Un botaniste perçoit des espèces différentes parce qu'il sait les nommer là ou le non spécialiste ne voir que « des plantes » ou « des fleurs ».

Des cultures différentes produisent des perceptions différentes parce qu’elles n'accordent pas le même sens aux objets.

Il faut cependant garder une méfiance vis à vis de la perception.

En présentant sa « loi des trois états » Auguste Compte montre que la mentalité pour devenir scientifique ou « positive » doit épurer la perception de la référence au religieux ou à la « nature » comme principe.

Il y a bien là « éducation » de la perception qui doit apprendre à se défaire de l'adhésion du jugement aux apparences c'est Descartes la « suspension du jugement » permettant d'éviter l'erreur ) Puisque le perçu est teinté par ma subjectivité et qu'il ne peut m'être livré à l'état « brut » la tradition philosophique dénonce la perception comme incapable de nous faire accéder à la connaissance vraie.

Si selon Héraclite « tout coule » tout est instable et changeant comme l'eau d'un fleuve.

Platon à travers l'allégorie de la Caverne comme Descartes évoquant l'expérience du bâton plongé dans l'eau qui paraît brisé, accusent le perçu d'être trop souvent illusoire.

L'épistémologie selon Bachelard souligne donc qu'il n'y a pas de science qu'à partir du moment ou l'on retire toute confiance aux perception immédiates. Ainsi pour conclure même « simple » la perception est au delà de la sensation élémentaire.

Le paradoxe de la perception tient à ce que nous offrant à sa manière le monde elle appelle notre confiance mais la pensée rigoureuse nous enseigne qu'elle a fort peu de chance de nous en livrer directement la vérité ainsi que la vérité ainsi que la réalité des choses.

Diverses données culturelles peuvent éduquer et influencés notre perception et du coup faire varier nos relations avec l'univers qu'elle veut nous faire percevoir.. »

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