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La perception est-elle trompeuse ?

Publié le 06/10/2018

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perception

Pour obtenir une connaissance de la loi générale, la perception est requise d'abord pour saisir l'existence de ce qu'il y a à connaître. Ensuite, la répétition du même phénomène perçu donne lieu par induction à une généralisation. Aristote établit ainsi le processus permettant de passer du particulier au général, puis à l'universel. Cela suppose de posséder la mémoire, ce que n'ont pas tous les animaux, ainsi que l'aptitude à concevoir des notions, générales ou universelles, ce que seul l'homme possède.

On perçoit toujours un fait d'expérience parmi d'autres : un objet, une personne, ou l'impact d'un objet sur un autre, par exemple la flamme fait fondre la cire. On ne saisit pas ce qui nous permettrait d'anticiper la même expérience en un autre lieu, à un autre moment, on ne comprend pas la relation causale expliquant le phénomène.

perception

« Sol eil : on le voit tourner tous les jour s.

Cette vision dépend de notre position par ra ppor t à lui, de même qu'on ne sent pas la Terre tourner .

On perçoit un objet, non pas tel qu'il est, mais tel qu'il nous affecte, ou tel qu'on se situe par rapp ort à lui.

No tre perce ption n'es t pas conforme à sa nature.

Spinoza en conclut que toute per ception provoque une conn aissance « inadéqua te» des choses perçues.

b.

Les lim ites de la pe rception On perçoit toujo urs un fait d' expéri ence parmi d'autres : un ob jet, une personne, ou l'im pact d'un objet sur un autre, par exempl e la fla mme fait fo ndr e la cire.

On ne saisit pas ce qui nous permettrait d'anticiper la même expérience en un autr e lieu, à un autr e momen t, on ne comprend pas la rela tion causale expliquant le phénomène.

0 0 Le sensualisme C'est le nom donné au mou vement de pens ée dé fendu par Condil lac, selon lequel la sens ation est le point de départ de toutes nos idées et rep rése ntations mentales.

Par exem ple, c'est par le toucher que l'on saisit l' existe nce d'un monde ext érieur à notre conscience.

Il déploie son ar gu me ntati on en figurant fictive ment ce qui résulterait de l'obt ention pour une statue de chacun des cinq sens, un à un, jusqu'au point où cette statue cons tituer ait un homme réel avec ses fa cu ltés propr es.

0 0 Aristote fait ainsi la distinc tion entre l'objet de la percep tion d'un côté (un phénomène particulier), et l'objet de la science de l'autre (une loi nécessa ire et universe lle, une relation causale constante ).

Le pr emier est perçu, le second est conçu.

Mais un passage est-il im possible de l'un à l'autr e ? Les atouts de la a.

Une étape néces sair e Po ur obt enir une conna issance de la loi générale, la per ception est requise d'abor d pour saisir l'exis­ tence de ce qu'il y a à conna ître .

Ensui te, la répé­ tition du même phénomène perçu donne lieu par ind uction à une générali sation.

Aristote établit ainsi le processus permettant de passer du parti­ culier au général, puis à l'uni versel.

Cela suppose de posséd er la mémo ire, ce que n'ont pas tous les animau x, ainsi que l'aptit ude à con cevoir des no tions , générales ou unive rselles, ce que seul l' homme possède.

b.

Une étape déterm inante Qu and on dit « espace » ou « mou vement », on se représente toujours men tale­ ment un mou vement particulier ou une étendue spécifique.

Seul le mot est géné-. »

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