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La philosophie progresse-t-elle ?

Publié le 05/01/2020

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philosophie

La philosophie progresse-t-elle ?

 

Problème :

 

À partir de la notion de progrès, le problème est celui du rapport de la philosophie aux philosophies qui se sont historiquement succédées.

 

Formulations voisines :

 

- « La pluralité des philosophies est-elle un argument contre la philosophie ? »

 

- « Qu'est-ce qu'une vérité qui change avec le temps ? »

 

- « Reconnaît-on les problèmes philosophiques à ce qu'ils sont sans solution ? »

 

Chapitres du livre concernés :

 

- chapitre 2 : textes 11 à 13 ;

 

- chapitre 4 : textes 21 à 24.

 

Glossaire : a priori; matérialisme; positivisme; subjectif; universel.

 

Éclaircissements :

 

La notion de progrès ne doit pas être confondue avec celle d'évolution (qui a souvent un modèle biologique) ni avec celle de changement. Le progrès est un changement orienté vers une fin au moins prévisible. C’est ainsi que le xvme et le XIXe siècle ont souvent cru à un progrès nécessaire de l'humanité vers la raison, la liberté, la vertu et le bonheur à la fois. Notons que le progrès est une idée et non un fait (sauf s'il s'agit de l'accroissement des moyens techniques). En ce qui concerne la philosophie :

philosophie

« s'expriment par l'enchaînement dialectique des philosophies jusqu'à un système global (texte 17).

Pour Marx, l'homme se pose des problèmes qu'il ne peut résoudre que dans une his­ toire expliquée par les conditions matérielles de l'existence humaine (texte 22).

2.

La thèse de la phi/osophia perennis (expression reprise par Leibniz) affirme la pérennité, l'éternité des problèmes philoso­ phiques dépendant de la nature de l'esprit humain et de sa situation dans l'univers.

Les principes en seront recherchés et établis dans une science métaphysique considérée comme définitive.

3.

Les progrès des techno-sciences contemporaines ne per­ mettent pas de supposer un progrès correspondant de la pen­ sée philosophique, mais au contraire un oubli grandissant des questions les plus fondamentales qu'il faut donc reprendre dans leur sens le plus radical.

On pourra alors distinguer les « questions », qui restent ouvertes et auxquelles il faut sans cesse revenir, et les « problèmes »,qui, dans un contexte his­ torique, comportent des données permettant de les résoudre et donnent ainsi l'apparence d'un progrès d'ensemble.. »

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