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La politique peut-elle aider le sujet à réaliser son bien ?

Publié le 27/02/2008

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Il est cette activité. L'homme fait de son activité vitale elle-même l'objet de sa volonté et de sa conscience. Il a une activité vitale consciente. Ce n'est pas une caractéristique avec laquelle il se confond immédiatement. L'activité vitale consciente distingue immédiatement l'homme de l'activité vitale de l'animal. C'est par là seulement qu'il est un être générique. Autrement dit, il est un être conscient, et sa propre vie est pour lui un objet précisément parce qu'il est un être générique. C'est seulement pour cela que son activité est activité libre. Le travail aliéné renverse ce rapport, si bien que l'homme, parce qu'il est un être conscient, fait de son activité vitale, de son essence, un simple moyen de sa subsistance. »   La relation du sujet à l'instance politique peut aussi se comprendre comme une dépendance qui présente le danger de devenir aliénante.

« On peut concevoir le bien du sujet comme étant intrinsèquement lié à sa participation au biencollectif politique, parce que l'organisation politique permet une amélioration de l'homme, parl'éducation, par exemple.

La réalisation du bien du sujet ne procède par de celle de son bienparticulier, mais de celle du bien général, qui, lorsqu'il est excellemment accompli, garantit lameilleure vie possible au sujet qui est concerné par lui. * La communauté politique, aliénation du sujet à son propre bien Marx « Plus on remonte dans le cours de l'histoire, plus l'individu et par suite l'individu producteur lui aussiapparaît dans un état de dépendance, membre d'un ensemble plus grand : cet état se manifestetout d'abord de façon tout à fait naturelle dans la famille et dans la famille élargie jusqu'à former latribu ; puis dans les différentes formes de communautés, issues de l'opposition et de la fusion destribus.

C'est n'est qu'au dix-huitième siècle, dans la société bourgeoise, que les différentes formesde l'ensemble social se présentent à l'individu comme un simple moyen de réaliser ses butsparticuliers, comme une nécessité extérieure.

Mais l'époque qui engendre ce point de vue, celui del'individu isolé, est précisément celle où les rapports sociaux (revêtant de ce point de vue uncaractère général) ont atteint le plus grand développement qu'ils aient connu.

L'homme est, au senslittéral, un animal politique, non seulement un animal sociable, mais un animal qui ne peut s'isoler quedans la société.

La production réalisée en dehors de la société par l'individu isolé fait exceptionnelqui peut bien arriver à un civilisé transporté par hasard dans un lieu désert et qui possède déjà enpuissance les forces propres à la société est chose aussi absurde que le serait le développement dulangage sans la présence d'individus vivant et parlant ensemble.

» « Le travail, l'activité vitale, la vie productive apparaissent d'entrée à l'homme comme un simplemoyen de satisfaire un besoin - le besoin de conserver son existence physique.

La vie productiveest la vie de l'espèce, c'est la vie créatrice de vie.

Le mode d'activité vitale renferme tout lecaractère d'une espèce (species), son caractère générique, au lieu que l'activité libre, conscienteest le caractère générique de l'homme.

La vie elle-même apparaît comme simple moyen de vivre.L'animal fait immédiatement un avec son activité vitale.

Il ne se distingue pas d'elle.

Il est cetteactivité.

L'homme fait de son activité vitale elle-même l'objet de sa volonté et de sa conscience.

Il aune activité vitale consciente.

Ce n'est pas une caractéristique avec laquelle il se confondimmédiatement.

L'activité vitale consciente distingue immédiatement l'homme de l'activité vitale del'animal.

C'est par là seulement qu'il est un être générique.

Autrement dit, il est un être conscient, etsa propre vie est pour lui un objet précisément parce qu'il est un être générique.

C'est seulementpour cela que son activité est activité libre.

Le travail aliéné renverse ce rapport, si bien quel'homme, parce qu'il est un être conscient, fait de son activité vitale, de son essence, un simplemoyen de sa subsistance.

» La relation du sujet à l'instance politique peut aussi se comprendre comme une dépendance quiprésente le danger de devenir aliénante.

Si cette aliénation a lieu, l'inclusion du sujet dans unestructure politique représente une menace pour la réalisation de son propre bien : l'existence de lasociété politique ne représente ne garantit donc en rien une favorisation de la réalisation du bien dusujet. * La nécessité d'une juste mesure dans la relation du sujet au bien collectif et à son proprebien individuel Kant. »

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