Devoir de Philosophie

la polygamie

Publié le 16/12/2019

Extrait du document

La polygamie Le terme polygamie correspond aujourd'hui à la pluralité des épouses. La polygamie est de deux types: l'une dans laquelle un homme épouse plus d'une femme (polygynie), et l'autre, la polyandrie, dans laquelle une femme épouse plus d'un homme. L'islam n'autorise pas la polyandrie pour l'évidente raison du problème de filiation. En effet, on ne saurait pas, alors, de quel mari est l'enfant que porte la femme.  Même si le mode de vie urbain et l’environnement social ne constituent pas un terreau fertile pour la polygamie, elle existe toujours dans notre pays. De nombreuses femmes dénoncent encore cette réalité. Suite à la réforme du Code de la famille, « la Moudawana », adoptée par le Parlement, un très grand nombre de modifications introduites émane en majeure partie des revendications des associations de femmes et des ONG des droits humains. La polygamie n’est pas abolie, mais elle est soumise à des conditions draconiennes. La raison est très simple, cette modification du code impose au mari qui désire prendre une seconde épouse d’avoir une permission écrite de sa première femme et l’autorisation du juge. Il doit aussi prouver qu’il est capable de subvenir aux besoins des deux femmes, garantir leurs droits, leur pension alimentaire, et leur logement. C’est ainsi que la femme peut conditionner ce mariage à un engagement du mari de ne pas prendre d’autres épouses et elle peut aussi invoquer la polygamie pour demander le divorce pour le préjudice subi. Cependant, l’homme peut être polygame pour diverses raisons, notamment le prestige social. La polygamie est « un symbole de richesse ». La jalousie n’e...

« D'ailleurs, le milieu rural demeure foncièrement attaché à cette tradition considérée une liberté religieuse.

Pour certains paysans, se marier avec deux, trois ou quatre épouses garantit à l'homme une main-d'oeuvre à bon marché et la survie de la famille.

Des femmes à l'oeuvre, de l'aube au crépuscule, sont chargées des repas, du ramassage du bois de chauffage et de l'eau, ensemençant les champs au pic et à la pelle. Et si la progéniture reste la principale richesse humaine, les hommes de la campagne ont souvent plusieurs femmes pour avoir de nombreux ascendants. Au Maroc, le combat des femmes contre la polygamie est loin d'être terminé.

L'Association Démocratique des Femmes au Maroc (ADFM) a dénoncé cette pratique dans une déclaration, le 8 mars dernier, à l'occasion de la Journée internationale de la femme. En 2004, le code de la famille a été réformé par Mohammed VI.

La Moudawana impose depuis des conditions au mariage multiple.

Le mari doit notamment obtenir une autorisation écrite de sa première femme pour en prendre une seconde.

De plus, il doit prouver qu'il peut subvenir aux besoins financiers de ses deux épouses et leur garantir le logement et une pension alimentaire. Une arme à double tranchant .Grâce à ces nouvelles mesures, certaines femmes se libèrent du joug marital.

En refusant de signer une permission à leur époux, elles obtiennent le divorce. Cependant, quatre ans après la mise en place de la Moudawana, le bilan est loin d'être satisfaisant ! Les femmes subissent encore de très nombreuses pressions. Certains juges se servent ainsi du Chikak comme d'une menace.

Les femmes qui n'ont pas les moyens de s'assumer matériellement ne peuvent pas se permettre de divorcer, elles se voient contrainte d'accepter la deuxième épouse. Le Code de la famille maintient la polygamie, la répudiation, l'incapacité des mères à exercer la tutelle légale sur leurs enfants et l'inégalité successorale. La femme citadine accepte moins et difficilement que son mari prenne une seconde femme.

Une grande majorité des citadines travaillent et sont souvent indépendantes, matériellement.

Elles peuvent dons se permettre de demander le divorce si le mari décide de prendre une seconde épouse.

Ce n'est malheureusement pas le cas pour la femme rurale.

L'oppression est trop forte, de la part de la famille et de l'entourage.

La femme. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles