La prophétie dans les Guide des Egarés

« La prophétie dans le Guide des égarés Le Guide des égarés est un livre écrit par Maïmonide.

C’est une œuvre labyrinthe où les informations sont volontairement cryptées.

Pour l’auteur, on ne peut pas atteindre la connaissance facilement, il faut faire un effort et avoir la capacité de comprendre.

Maimonide est né en 1138 dans l’Andalousie.

Face au bouleversement politique, sa famille de confession juive finit par s’exiler.

Sa réflexion philosophique se nourrit de la pensée aristotélicienne et la tradition de commentaires des textes sacrés.

Pour lui, il n’est pas philosophe, mais commentateur de la Loi juive.

Les philosophes du Moyen-Âge considèrent que la philosophie est finie depuis les Grecs.

Il n’appartient pas non plus aux théologiens.

Il écrit dans le mouvement de la théologie négative.

Le livre est divisé en trois grandes parties.

La partie sur les prophéties se trouve à la fin de la partie 2, sur les derniers chapitres. Quelle est la place de la prophétie dans le Guide des égarés et quelle est la théorie de Maïmonide à son sujet ? I.

Les prophètes ne sont pas des hommes ordinaires pour Maïmonide.

Ils doivent correspondre à différents critères pour être considérés comme tels. A.

Maïmonide définit la prophétie à travers les facultés dont un prophète a besoin pour accéder aux messages divins (chap 36, 37) Dans le premier chapitre du passage à étudier, Maïmonide clarifie le sujet qu’il va aborder jusqu’à la fin de la partie II.

Il n’étudiera pas les prophéties de Moïse car il est audessus de tous les autres prophètes.

Maïmonide se concentrera donc sur les prédécesseurs et les successeurs à Moïse. A partir de cet état de fait, il enchaîne dans le chapitre 36 avec la définition de la prophétie comme une « émanation de Dieu » qui « par l’intermédiaire de l’intellect actif, sur la faculté rationnelle d’abord, et ensuite sur la faculté imaginative.

» Par cette définition, Maïmonide commence à mettre en place sa théorie sur les prophéties.

Il fait une distinction importante entre cette faculté rationnelle qui caractérise la raison et l’intellect, et cette faculté. »