Devoir de Philosophie

La propriété est-elle un droit ?

Extrait du document

droit
Marx a bien vu que la Déclaration des droits de l'homme, qui fait de la propriété l'une des formes de la liberté, servait d'abord et avant tout l'idéologie bourgeoise. Certes, nulle liberté n'existe si l'homme ne dispose pas de son corps, s'il n'en est pas le propriétaire exclusif. Mais en quoi la propriété peut-elle servir la cause de la liberté, dès lors qu'elle entraîne sa négation -le vol - et qu'elle fait de l'homme soucieux de défendre ses biens, même s'il se sait protégé par la loi? Si la propriété est l'une des formes de la liberté, ce n'est qu'en un sens très limité: outre mon corps, qui m'appartient, je suis propriétaire de ce que mes mains produisent, des idées que mon esprit conçoit. L'esclave n'est pas libre. Mais l'on ne peut pas dire non plus que l'homme qui est à la tête d'une immense fortune le soit. Bien au contraire. Il vit dans la crainte qui possède un être essentiellement incessante d'être spolié.
droit

« La propriété n'est pas une des formes de la liberté Si la proprié té n'e xistait pas, le vol et les viole nces qu' elle implique n'existeraient pas non plus.

Une des formes fondamentales de la liberté est l'indépendance.

Cel ui qui possède est l'es clav e de ses biens.

La propriété est à l'or igine de la violence I l est d'ailleurs évi­ (( dent, écrit Friedrich Engels dans L'Anti­ Dürhing, que la propriété ..

or, la propriété bourgeoise moderne, la propriété pri­ vée, est l'expression ultime et la plus parfaite du mode de production et d'ap pro­ priation fondé sur des anta­ gonismes de classes, sur l'exploitation des uns et des autres ...

Karl Marx, Le Man ifeste communiste privée doit déjà exister comme institution pour que le voleur puisse faire des richesses d'autrui sa propriété à lui.» Ne peut pas être libre celui qui vit dans la crain te d'ê tre dépouillé de ses biens.

Il faut souhaiter l' abolition de la propriété P laton , puis Thomas More, bien avant Marx, ont conçu une société idéale fondée sur le collectivisme.

A par­ tir du moment où rien n' appartient en propre à une personne, l'on est en droit de supposer que des maux tels que l'in­ jus tice, l'envie, l' ap­ pât du gain, qui tous en trave nt la liberté, cesser ont enfin de peser sur l'existence des hommes.

Ê tre libre, c'est être indépendant I l n' est d'autre liberté que la liberté de l'es­ prit .

I:homme sage, c'est­ à-dire l'homme vérita­ blement libre, est celui qui se contente de satis­ faire ses besoins natu­ rels et voue toute sa vie aux biens spirituels.

L' idée de propriété contredit l'idée d'in­ dépendance.

La paix entre les hommes est la condition de la liberté.

La propriété est à l'origine de luttes incessantes.

Par ailleurs, n'est vraiment libre que celui qui sait ne pas être l'esclave des biens matériels.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles