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la religion doit-elle être considéré comme une institution ?

Publié le 27/02/2008

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religion
Il n?y a pas pour lui u monde qui lui fait face, il n?y a pas pour lui de réflexivité : « tout animal est dans le monde comme de l?eau dans de l?eau ». L?homme quant à lui possède une conscience et il y a pour lui un extérieur et une transcendance. La croyance religieuse est donc le sentiment d?une transcendance. C?est donc naturellement que la religion est présente en l?homme sous la forme de la croyance qui est elle -même soumise à la présence d?une transcendance face à la conscience de l?homme. §  La religion et la croyance qui lui est coextensive est donc un état naturel de l?homme, une nature essentielle en lui. Aussi le premier stade de l?esprit humain est-il le stade théologique, comme en atteste le positivisme d?A. Comte dans son Cours de philosophie positive. En effet, l?esprit connaissant de l?homme passe nécessairement pour Comte par trois états successifs qui marquent le degré d?avancement de l?homme dans la connaissance scientifique. Or, le premier état par lequel passe l?homme est l?état théologique se caractérisant par une croyance de l?homme venant se substituer à toute connaissance par des lois. Ainsi, l?état primitif de l?homme est cette religion première, animiste qui croit que la nature est habitée dans son intégralité par des forces mystérieuses et magiques.
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« II) La religion comme le signe de la nature de l'homme. § La religion serait alors ce qui révèle la nature profonde de l'homme, et ce, notamment au travers de laconscience de l'homme qui est naturellement et immédiatement dédoublement donc tournée versl'extérieur.

Le secret même de la croyance et donc de la religion serait alors la conscience : c'estalors parce qu'l a une conscience que l'homme se caractérise comme être croyant etfondamentalement tourné vers la religion.

C'est cette thèse que défend en outre Bataille lorsqu'ilexplique que la raison pour laquelle l'animal n'est soumis à aucune croyance est qu'il vit dans une pureimmanence.

Il n'y a pas pour lui u monde qui lui fait face, il n'y a pas pour lui de réflexivité : « toutanimal est dans le monde comme de l'eau dans de l'eau ».

L'homme quant à lui possède uneconscience et il y a pour lui un extérieur et une transcendance.

La croyance religieuse est donc lesentiment d'une transcendance.

C'est donc naturellement que la religion est présente en l'hommesous la forme de la croyance qui est elle -même soumise à la présence d'une transcendance face à laconscience de l'homme. § La religion et la croyance qui lui est coextensive est donc un état naturel de l'homme, une natureessentielle en lui.

Aussi le premier stade de l'esprit humain est-il le stade théologique, comme enatteste le positivisme d'A.

Comte dans son Cours de philosophie positive .

En effet, l'esprit connaissant de l'homme passe nécessairement pour Comte par trois états successifs qui marquent le degréd'avancement de l'homme dans la connaissance scientifique.

Or, le premier état par lequel passel'homme est l'état théologique se caractérisant par une croyance de l'homme venant se substituer àtoute connaissance par des lois.

Ainsi, l'état primitif de l'homme est cette religion première, animistequi croit que la nature est habitée dans son intégralité par des forces mystérieuses et magiques.C'est donc bien naturellement que l'homme est porté vers la religion, celle-ci étant pour lui le premiermode par lequel il se rapporte au monde, mode qui vise en outre à être dépassé par la connaissancerationnelle et scientifique.

Dès lors, si la religion semble être naturelle, il n'en reste pas moins quecomme telle elle doive être dépassée, en tout cas, sur le plan de la connaissance. § Cette croyance première est alors semble-t-il ce qui, toute en étant en soi naturelle fonde la religioncomme institution de rites et pratiques, telles que la prière, le baptême…Dès lors, cette institution derituels conduit semble-t-il à la superstition, dans laquelle ce qui compte n'est plus la croyance commefoi intérieure voire intériorisée, mais la signification des actes que l'on fait ainsi que leur répétitionmécanique dans le temps.

C'est alors la religion comme superstition qui serait institution là où lareligion comme rapport premier au monde ou espérance intérieure serait naturelle. Est-il alors possible de combiner ensemble religion naturelle et religion comme institution, sans faire de la religion unsimple ensemble de rites qui la placerait au rang de pure superstition ? III) Religion naturelle et institution : incompatibilité ou combinaison ? § « C'est dans la religion que toute notre moralité trouve son accomplissement eu égard à son objet.

».C'est de ce constat, formulé dans son ouvrage précritique, les Leçons d'éthique , que Kant part pour expliquer les raisons de l'ouverture de la morale à la religion, dans un premier temps naturelle, oureligion de la raison pure pratique.

Or, l'objet que la moralité se donne semble être le souverain Bien,union du bonheur et de la vertu, et c'est la question de la possibilité de cette union, notamment ici-bas, qui ouvre à la nécessité des postulats de la raison pure pratique, c'est-à-dire l'immortalité del'âme et l'existence de Dieu. § En outre, c'est parce que le principe fondamental de la morale kantienne est l'autonomie que c'est lamorale qui fonde la religion, dans la mesure où la religion comme fondement extérieur à la morale enferait une morale hétéronomique.

Mais morale et religion ne sauraient subsister l'une sans l'autre, leurunion étant moralement nécessaire.

Aussi la religion naturelle élimine-t-elle les statuts, c'est-à-direles lois purement formelles du culte extérieur, et ne laisse-t-elle subsister que la prescription de laraison.

La morale est donc le cœur et le fondement de la religion, purifiant la religion de tout ce qui enelle n'est pas purement moral.

La religion a donc besoin de la morale qui la fonde et la morale, en tantque morale de l'espérance, a besoin de se prolonger dans une religion de la raison pure pratique.

Aussila piété n'est-elle rien sans la vertu, dans la mesure où son motif est la volonté divine, là où le seulmotif valable est la moralité, ou pureté de l'intention.

L'acte religieux n'a donc pas de caractèresspécifiques, il n'a de sens que comme moyen de promouvoir l'attitude morale.

C'est bien à partir del'autonomie que se détermine, chez Kant, la religion. § Le culte servile, ou fausse dévotion, se fait principe d'une attitude moralement passive et s'oppose defait au courage, que suppose la vertu, de se suffire à soi-même.

L'illusion religieuse consiste donc àcroire que la fausse soumission à Dieu purement dévote peut remplacer la pureté de l'intention morale.Kant pose alors une proposition, comme principe n'ayant pas besoin de preuve : « Tout ce quel'homme pense pouvoir faire, hormis la bonne conduite, pour se rendre agréable à Dieu est simplementillusion religieuse et faux culte de Dieu ».

Au delà de ce principe, tout est arbitraire.

L'enthousiasmeconsiste alors à vouloir percevoir en soi-même des influences célestes, et la superstition, à croireque, par le culte, il est possible de faire quelque chose pour sa justification devant Dieu.

Avec la. »

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