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La religion est-elle angélique ?

Publié le 22/02/2012

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    Introduction :               La religion est un ensemble systémique et soudée de croyances qui fondent leur existence sur l'existence d'une révélation issue d'une parole divine interpréter. Ainsi la religion constitue une description du monde qui plaide en faveur d'un homme bon capable d'accéder au paradis et se comprendre alors dans un ascétisme qui a pour but de se sauver en vue d'une autre vie. Ainsi la religion cherche à produire l'ange qu'elle suppose en l'homme au prix d'un sacrifice qu'elle juge nécessaire ici bas dans la conformation de sa vie avec les préceptes édictés par la religion. Toutefois, cet angélisme n'est pas le fait d'une simple invention ? La question est donc de comprendre sur quoi se fonde cet angélisme c'est-à-dire son sens et sa valeur. C'est donc la valeur de la religion qui est elle-même engagée.             Si l'on peut dire que la religion est un angélisme inventé (1ère partie), il convient de mettre à jour son mécanisme et de le dépasser (2nd partie), tout en comprenant son sens et sa nécessité tout humaine voire trop humaine (3ème partie).
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« est vain.

Bien pire, l'homme qui ne recherche que la puissance de l'esprit et conduit inexorablement vers le retour aucorps et à l'instinct.

C'est pourquoi l'attitude adéquate pour l'homme est de vivre selon sa nature, c'est-à-diresuivant cette dualité anthropologique intrinsèque. Transition : Ainsi la religion est issue d'un angélisme dont le ressort est de ternir l'image que l'homme peut se faire de lui-mêmepour créer une image opposée fantasque et idéale.

Dès lors, la religion n'est qu'une illusion. II – La religion comme illusion a) Ainsi, la croyance est une illusion de la vérité, une illusion où l'on s'illusionne soi-même.

Dans ce cas, il ne fautpas confondre la croyance et l'erreur car cette dernière, après un raisonnement peut être dissipée mais il en va toutautrement de la croyance ; et cela parce qu'elle est du ressort du désir.

Et c'est bien ce que remarque Freud dans l'Avenir d'une illusion .

La croyance est issue de la force du désir et pour le montrer on peut prendre l'exemple qu'il développe au chapitre VI avec le cas de la petite fille qui croit qu'un prince charmant viendra la chercher.Manifestement, cette croyance est issue du désir ; mais ce qu'il est intéressant de constater c'est que la croyancene se situe pas en dehors de la réalité, puisqu'il est possible qu'un tel prince vienne la chercher.

Autrement dit, lacroyance est pas en dehors du champ de l'expérience, du réel, mais suppose ce dernier : « Ces idées (les idéesreligieuses) qui professent d'être des dogmes, ne sont pas le résidu de l'expérience ou le résultat final de la réflexion: elles sont des illusions, la réalisation des désirs les plus anciens, les plus forts, les plus pressants de l'humanité ; lesecret de leur force est la force de ces désirs.

Quand je dis : tout cela, ce sont des illusions, il me faut délimiter lesens de ce terme.

Une illusion n'est pas la même chose qu'une erreur, une illusion n'est pas non plus nécessairementune erreur.

L'opinion d'Aristote, d'après laquelle la vermine serait engendrée par l'ordure - opinion qui est encorecelle du peuple ignorant - , était une erreur ; de même l'opinion qu'avait une génération antérieure de médecins, etd'après laquelle le tabès aurait été la conséquence d'excès sexuels.

Il serait impropre d'appeler ces erreurs desillusions, alors que c'était une illusion de la part de Christophe Colomb, quand il croyait avoir trouvé une nouvelleroute maritime des Indes.

La part de désir que comportait cette erreur est manifeste ». b) Bien plus, cet angélisme n'est que de surface est suppose plutôt une haine du désir et de la vie qui ne cherchealors qu'à se perdre ici bas pour vivre plus tard.

Le désir symboliserait cette volonté de vivre présentement ce querefuse la religion.

En effet, on peut se demander d'où vient cette haine farouche envers le désir comme le demandeNietzsche dans les paragraphes 1 & 2 du Crépuscule des Idoles : Pourquoi la philosophie et la religion mettent-elles si souvent en garde contre le désir, au lieu d'en glorifier la puissance créatrice ? Sous le non de nihilisme, Nietzschedénonce la condamnation a priori de tout désir, qui domine selon lui la tradition judéo-chrétienne.

A la volonté depuissance, qui est créatrice et élève l'homme au-dessus de sa condition première, s'opposerait depuis des siècles,selon lui, une volonté de néant, qui prône lâchement le renoncement et le sacrifice : « attaquer les passions à laracine, c'est attaquer la vie à la racine : la pratique de l'Eglise est hostile à la vie ».

Le désir est l'essence même dela vie. c) C'es à partir de ce constat qu'il devient intéressant de dépasser l'existence de Dieu.

La mort de Dieu est ladestruction soudaine de nos repères et par là de nos servitudes de tous ces liens qui enchaînés à une volonté denéant.

Et c'est pour cela que Nietzsche dira dans la Volonté de puissance : « Homme supérieur, ce Dieu a été votre plus grand danger, vous n'êtes ressuscités que depuis qu'Il est dans la tombe, c'est maintenant seulementque vient le grand midi, à présent l'Homme supérieur devient Maître, maintenant seulement la montagne de l'avenirva enfanter, et Dieu est mort, maintenant nous voulons que le Surhomme vive ». Transition : Ainsi la religion repose sur la croyance en une vérité illusoire : celle de son désir.

L'angélisme n'est donc que lependant d'une recherche de sûreté et de bien-être.

Dans ce cas, la religion n'est qu'une réponse à un besoinpsychologique. III – La réponse à un besoin. »

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